L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé, le 11 octobre, les gouvernements à taxer les boissons sucrées afin de combattre l'obésité et le diabète ainsi que réduire les caries dentaires.
Il existe « des preuves croissantes » que des taxes sur les boissons sucrées réduiraient proportionnellement la consommation, indique-t-elle dans un rapport. Une augmentation de 20 % des prix de ces boissons entrainerait une réduction de 20 % de la consommation ; une augmentation de 50 % réduirait la consommation de moitié, précise-t-elle.
Les boissons sucrées, indique l'OMS, sont les produits qui contiennent du sucre ou des concentrés de maïs ou de jus de fruits ajoutés. Elles incluent les sodas, les boissons aux fruits, les boissons pour sportifs, les boissons énergisantes, les eaux vitaminées, le thé glacé sucré et la limonade.
« Les politiques fiscales devraient viser les aliments et les boissons pour lesquels des alternatives plus saines existent », a estimé le rapport.
L'OMS a récemment recommandé que les sucres ajoutés ne dépassent pas 10 % de la consommation énergétique (calorique) quotidienne tout en soulignant que ne pas dépasser 5 % serait souhaitable. Ce qui représenterait 25 grammes, ou 6 cuillères à café, alors qu'une canette de boisson gazeuse en contient 10.
Le rapport mentionne aussi que subventionner les fruits et légumes afin d'en réduire les prix entre 10 et 30 % serait également efficace pour améliorer les habitudes alimentaires.
Trouver des alternatives aux boissons sucrées peut aider à diminuer leur consommation. (Les eaux pétillantes ont-elles des inconvénients pour la santé ?)
Psychomédia avec source : OMS.
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