Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue mBio, ont identifié un champignon comme étant un facteur clé dans le développement de la maladie de Crohn.
Cette découverte peut mener à de nouveaux traitements, soulignent les chercheurs.
Mahmoud A Ghannoum de la Case Western Reserve University et une équipe internationale incluant des chercheurs français et belges ont mené cette étude avec 20 personnes atteintes de la maladie et 28 proches parents n'ayant pas la maladie dans 9 familles belges et françaises ainsi que 21 personnes sans la maladie de 4 familles vivant dans les mêmes régions.
Chez les personnes atteintes de la maladie, une forte interaction entre deux bactéries (Escherichia coli et Serratia marcescens) et un champignon (Candida tropicalis) était constatée. Leur présence était plus élevée chez les personnes atteintes que chez leurs proches parents en santé.
Des analyses en tube montrent que les deux bactéries et le champignon interagissent pour produire un biofilm, qui est une mince couche visqueuse de micro-organismes, adhérant à une partie des intestins, ce qui peut entraîner une inflammation se traduisant par les symptômes de la maladie.
Les chercheurs ont aussi constaté que la présence de bactéries bénéfiques était plus faible chez les personnes atteintes de la maladie, corroborant ainsi les résultats de recherches précédentes.
Psychomédia avec sources : Case Western Reserve University, mBio.
Tous droits réservés