Avec l’arrivée en Europe du moustique tigre (Aedes albopictus), qui peut transmettre le chikungunya, la dengue et Zika s’il a piqué auparavant une personne déjà contaminée, il est urgent de se protéger contre les piqûres de moustiques, souligne le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut français de la consommation.
Dans son numéro de juillet, le magazine rapporte les résultats de tests des produits dans le commerce : diffuseurs électriques, aérosols, répulsifs cutanés et bracelets.
Les trois modèles de bracelets antimoustiques testés (Moustifluid, Parakito et Pharmavoyage) n'ont aucune efficacité, rapporte le magazine qui en a alerté les pouvoirs publics.
« Du côté des autres répulsifs, l’efficacité est globalement au rendez-vous. La plupart tiennent leurs promesses et éliminent les moustiques assez rapidement
», indique le communiqué du magazine.
« Mais certains de ces produits présentent une toxicité à ne pas négliger. Ainsi, les diffuseurs et aérosols contiennent des pyréthrines et/ou des pyréthrinoïdes, des molécules qui peuvent avoir un effet irritant. Leur usage est également déconseillé en présence d’enfants en bas âge, compte tenu de risques sur les performances cognitives.
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« Rappelons aussi que certaines substances comme la perméthrine, de la famille des pyréthrinoïdes, sont nocives pour les poissons et pour les chats.
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« Même prudence pour les répulsifs à appliquer sur la peau : au-delà de 30 % de concentration, le DEET ne doit pas être utilisé par les enfants de moins de 12 ans et les femmes enceintes, estime le Haut Conseil de la santé publique (HSCP) dans un avis du 24 avril 2015.
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Psychomédia avec source : 60 millions de consommateurs.
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