La ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé la création de 12 plateformes de séquençage haut débit du génome (analyse complète de l'ADN) afin de permettre le développement de la médecine génomique personnalisée.
Le plan est issu du rapport « France Médecine Génomique 2025 : permettre l’accès au diagnostic génétique sur tout le territoire » du professeur Yves Lévy, président de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé et de l’Inserm.
Financé à hauteur de 670 millions d'euros sur cinq ans, il vise à « déployer un dispositif de génomique clinique sur tout le territoire, et à mettre rapidement sur pied une filière nationale de médecine génomique
».
Le séquençage permet de déterminer les risques de développer certaines maladies, les réponses à certains médicaments et de multiples caractéristiques physiques. Des pathologies comme le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives (Alzheimer) et les maladies rares sont concernées.
Le premier séquençage complet du génome humain remonte à 2003. Les progrès de cette technologie, en synergie avec les progrès dans le domaine de l'analyse informatique et des capacités de création de grandes bases de données, permettent maintenant l'utilisation du séquençage du génome à une échelle clinique.
Psychomédia avec sources : Inserm, La Croix.
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