Grâce aux données de son Fibit, des médecins urgentistes ont pu poser le bon diagnostic sur les troubles cardiaques d'un Américain de 42 ans et lui administrer le bon traitement.
Le Dr Alfred Sacchetti et ses collègues ont publié une étude de cas dans la revue Annals of Emergency Medicine (AEM) qui décrit comment la consultation, sur smartphone, des données recueillies par le bracelet connecté du patient a permis d'administrer le traitement approprié d'une arythmie cardiaque, ce qui n'aurait pas été possible autrement.
L'homme de 42 ans s'est présenté à une urgence avec une fibrillation auriculaire nouvellement diagnostiquée d'une durée inconnue.
La consultation de l'application mobile liée au traqueur d'activité a permis de déterminer que le début de l'arythmie avait eu lieu dans les 3 heures précédentes, ce qui a permis de réaliser une électrocardioversion (qui doit être réalisée à l'intérieur d'une fenêtre de 48 heures).
Après le traitement, les données de l'application reflétaient le retour à un rythme normal.
« Tous les traqueurs d'activité ne mesurent pas la fréquence cardiaque, mais cette fonction a la plus grande valeur pour les fournisseurs de soins médicaux », soulignent les auteurs. Une sensation d'étourdissement avec un rythme cardiaque de 180, par exemple, serait approchée très différemment du même symptôme avec une fréquence cardiaque de 30.
À l'heure actuelle, les traqueurs d'activité ne sont pas considérés comme des dispositifs médicaux approuvés et l'utilisation de leurs informations pour la prise de décisions médicales est à la discrétion du clinicien, notent-ils. Cependant, l'utilisation à la hausse de ces appareils a le potentiel de fournir aux médecins urgentistes une information clinique objective concernant la période précédant l'arrivée du patient au service d'urgence.
Psychomédia avec sources : American College of Emergency Physicians, AEM.
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