L’allergie croisée pollen-aliment la plus fréquente concerne le pollen de bouleau. Elle est présente chez 50 à 70 % des personnes allergiques à ce pollen, selon une synthèse publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) en 2011.
Ces allergies croisées provoquent un syndrome d'allergie orale, ainsi nommé parce qu'il ne touche, la plupart du temps, que la bouche et la gorge. Les symptômes sont des picotements et démangeaisons et parfois de l'enflure au niveau des lèvres, du palais et de la gorge.
Les allergies croisées s'expliquent par une ressemblance de structure entre certaines protéines du pollen et des aliments. Lorsque les anticorps propres au pollen entrent en contact avec un aliment partageant des protéines similaires, une réaction inflammatoire est déclenchée. Comme ces protéines sont sensibles aux enzymes digestives, elles se dégradent rapidement après l’ingestion, ce qui limite les symptômes.
Une augmentation des symptômes est souvent observée durant la saison des pollens, mais les anticorps étant présents en permanence dans l'organisme, la réaction aux aliments n'est pas nécessairement limitée à cette saison.
L'allergie croisée concerne généralement les aliments crus et non pas cuits, car la cuisson modifie la structure des protéines. Le céleri et les noix, toutefois, ont tendance à provoquer une réaction même lorsqu'ils sont cuits, précise le site Extenso de l'Université de Montréal.
Des aliments susceptibles de provoquer une allergie croisée avec le pollen de bouleau sont les suivants :
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Fruits : abricots, cerises, kiwi, nectarines, pêches, pommes, poires, prunes, tomates ;
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Légumes et herbes : aneth, anis, carvi, carottes, céleri, coriandre, cumin, fenouil, panais, persil, poivrons verts, pommes de terre, pois ;
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Noix, graines, légumineuses : amandes, arachides, haricots, graines de tournesol, lentilles, noisettes, noix de Grenoble.
Psychomédia avec sources : CMAJ, Extenso.
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