Les personnes vivant dans les quartiers propices à la marche, c'est-à-dire où les écoles, le travail, les épiceries et les commerces sont à proximité, ont tendance à être plus minces que celles qui habitent dans un quartier de dépendance à la voiture, confirme une étude publiée dans la revue Health Reports éditée par Statistique Canada.
L'étude, menée par Maria Chiu du Clinical Evaluative Sciences et ses collègues, impliquait 106 337 personnes en Ontario. Les chercheurs ont utilisé un indice du potentiel piétonnier, le « Street Smart Walk Score », ainsi que des données d'enquête sur la santé de Statistique Canada.
Les adultes des régions urbaines et des banlieues urbaines ont déclaré des niveaux similaires d’activité physique pendant les loisirs, mais ils étaient plus susceptibles de déclarer marcher à des fins utilitaires dans les quartiers très propices à la marche.
Un lien entre le potentiel piétonnier et le poids corporel était constaté même en tenant compte de l'influence de nombreux autres facteurs sur le poids.
Les gens habitant les quartiers où la marche est favorisée pesaient en moyenne 3,2 kg (7 livres) de moins comparativement à ceux vivant dans les banlieues dépendantes de l'auto.
Cette étude, comme d'autres, appuie l’hypothèse selon laquelle l’association entre le potentiel piétonnier et le poids corporel est peut-être liée à l’activité physique à des fins utilitaires.
Psychomédia avec source : Statistique Canada.
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