L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) française rappelle aux prescripteurs, dans un point d'information publié le 30 octobre 2014, que l’oxycodone (Oxycontin, Oxynorm, Oxynormoro) est un antalgique de palier III, comme le sont la morphine et le fentanyl, et qu’elle présente un risque d’abus et de dépendance similaire.

Par conséquent, son utilisation doit être réservée aux traitements des seules douleurs sévères qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques opioïdes forts, en particulier les douleurs d’origine cancéreuse.

Le risque d’abus et de dépendance doit être pris en compte lors de l’instauration du traitement, et nécessite une surveillance étroite pendant ce dernier.

L’oxycodone est un antalgique opioïde de palier 3 selon la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et est inscrite sur la liste des stupéfiants : elle doit être prescrite sur ordonnance sécurisée et sa prescription et sa délivrance sont limitées à 28 jours.

Une augmentation de la consommation des médicaments à base d’oxycodone en France, en particulier depuis 2008-2009, a été accompagnée de l’augmentation de la notification de cas d’abus et de pharmacodépendance. Mais l’usage détourné demeure limité en France en raison de l’encadrement de ses conditions de prescription et de délivrance, souligne l'ANSM.

Psychomédia avec source: ANSM
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