Un recours collectif contre Pfizer concernant les traitements hormonaux des symptômes de la ménopause, Premarin et Premplus, sera entendu en octobre prochain à Vancouver. Pfizer a acheté, en 2009, Wyeth qui produisait ces médicaments. Le demande de recours collectif a été déposée en 2004 par Dianna Stanway originaire de Colombie-Britannique et il a été autorisé en 2011.
Ces médicaments ont causé le cancer du sein chez des milliers de Canadiennes, selon un nouveau rapport produit dans le cadre de ce recours par le Dr. Prithwish De, épidémiologiste à la Société canadienne du cancer et professeur à l'Université de Toronto, rapporte le journal torontois The Star.
Le traitement hormonal a été le principal facteur de risque dans environ 12 000 nouveaux cas de cancer du sein détectés entre 1994 et 2006, estime le rapport.
Ces médicaments sont toujours sur le marché, mais depuis 2004, Santé Canada a imposé un avertissement sur les effets secondaires potentiels qui incluent la maladie coronarienne, les cancers gynécologiques, le cancer du sein et la démence, rapporte le journal.
Le recours collectif canadien fait suite à des années de poursuites lancées aux États-Unis contre Pfizer. Ce dernier a remporté certaines de ces poursuites, en a perdu d'autres et a réglé par des ententes dans plusieurs autres cas. Il a déboursé $1.7 milliards (U.S.) pour régler près de 10,000 poursuites selon son rapport annuel de 2013. Les règlements concernaient des cancers du sein, des cancers des ovaires, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des maladies cardiaques.
Quelques 300 plaignantes sont représentées par le cabinet Klein Lyons. Pour le moment, une douzaine de Québécoises sont du nombre, mais Me David Klein, du cabinet, espère que d'autres victimes se manifesteront, rapporte La Presse.
Psychomédia avec sources: The Star, La Presse
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