Les fromages constituent une source majeure de l'apport en sel dans l'alimentation, souligne une étude publiée dans le British Medical Journal. Certains d'entre eux rencontrent toutefois les cibles gouvernementales britanniques en matière de réduction de sel.
Un apport élevé en sel est lié à l'hypertension artérielle, qui est un facteur de risque d'AVC, de crises cardiaques, d'insuffisance cardiaque et de maladies rénales, rappellent les chercheurs. Il augmente aussi le risque de cancer de l'estomac et d'ostéoporose, et est indirectement lié à l'obésité.
À la 66e Assemblée mondiale de l'OMS, tous les pays se sont entendus pour réduire la consommation de sel de 30%, soit à 5 g par jour, d'ici 2025. La consommation quotidienne britannique est actuellement de 8.6 g.
Kawther Hashem et ses collègues de l'Université Queen Mary of London ont analysé 612 différentes marques de fromage. En général, la teneur en sel est élevée, avec une moyenne de 1,7 g / 100 g. Mais les niveaux varient considérablement, et ce, seulement parmi les différents types de fromages, mais aussi au sein des mêmes types.
Les fromages halloumi et bleu importé contenaient le plus de sel (2,71 g / 100 g), suivis du feta (2,5 g / 100 g). Des teneurs que le Daily Mail compare à l'eau de l'océan atlantique qui contiendrait 2.5g par 100g.
Le fromage blanc (cottage) en contenait le moins (0,55 g / 100 g). Deux autres types contenaient en moyenne moins que 1 g / 100 g : le fromage à la crème et le mozzarella.
Pour ce qui est des fromages cheddar ou de style cheddar qui sont les types les plus vendus au Royaume-uni, la teneur en sel tend à être plus élevée pour les marques (1.78 g/100 g) originales que pour les marques maison des super-marchés (1.72 g/ 100 g).
Des résultats similaires sur les teneurs en sel dans les fromages ont été obtenus en France, en Belgique et au Canada notamment.
Les chercheurs préconisent que les cibles de réduction de sel soient plus ambitieuses.
Psychomédia avec sources: British Medical Journal, BMJ, Daily Mail
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