Des produits contenant jusqu'à 6 % sont destinés au seul usage des chirurgiens-dentistes.
Ces produits peuvent entraîner une hypersensibilité des dents (douleurs, accentuées notamment par le froid, altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents, irritation des muqueuses liée à la causticité du produit). En cas d’expositions trop longues ou trop fréquentes, il existe aussi un risque de recoloration plus rapide des dents.
Le blanchiment des dents ne doit pas être renouvelé trop fréquemment, rappelle l'agence.
« Il existe plusieurs techniques d’éclaircissement dentaire mais elles ne sont pas équivalentes : leur emploi nécessite donc un diagnostic préalable des causes de la coloration dentaire anormale afin de déterminer le traitement le mieux adapté
».
« Dans la majorité des cas, les colorations sont superficielles et liées au tabagisme, à une hygiène insuffisante ou à la consommation fréquente de certains aliments (thé, café, fruits rouges, curry, safran…). Les techniques les plus courantes d’éclaircissement peuvent alors être indiquées et donnent généralement de bons résultats
», est-il précisé. « Qu’il s’agisse de peroxyde d’hydrogène, de peroxyde de carbamide ou de perborate de sodium, le principe actif est le même : ces produits contiennent ou libèrent du peroxyde d’hydrogène qui a un fort pouvoir oxydant et permet de décolorer la substance colorante.
»
L'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD) a récemment mis en garde contre les bars à sourire évoquant des craintes quant au respect des normes et le manque de formation.
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