La pollution urbaine est liée à des naissances prématurées selon une étude californienne publiée dans la revue Environmental Health. Beate Ritz de l'Université de Californie et ses collègues ont analysé, pendant 22 mois, 100.000 naissances dans la région de Los Angeles ainsi que les concentrations de polluants dans l'air en tenant compte de la localisation et de la saisonnalité.

L'exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) (1) était liée à une augmentation pouvant aller jusqu'à 30% du risque de naissance prématurée. Le benzène et les particules fines des fumées diesel étaient associés à un risque accru de 10% et les particules fines de nitrate d'ammonium à un risque accru de 21%.

  • Une étude réalisée à Montréal, publiée en 2008, avait aussi montré un lien important entre la pollution causées par les voies rapides et le risque de naissances prématurées.

  • Par ailleurs, une étude publiée en 2010 montrait aussi que l'exposition prénatale à des niveaux élevés de HAP affectait le développement cognitif de l'enfant selon des tests d'intelligence et de capacité de raisonnement réalisés à l'âge de 5 ans.

(1) Les HAP sont des substances chimiques libérées dans l'air par la combustion incomplète de charbon, de pétrole, de gaz, de déchets ou d’autres substances organiques comme le tabac. Dans les zones urbaines, les automobiles sont une source majeure de HAP.

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