Dans un communiqué publié le 6 juillet, l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) considère que l’augmentation des doses de rayonnements ionisants (radiation nucléaire) délivrées par l’imagerie médicale (principalement en scanographie et en radiologie interventionnelle) devient préoccupante et doit être maîtrisée.

Les doses délivrées aux patients ont augmenté de 47 % en 5 ans, selon un rapport de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l'Institut de veille sanitaire (InVS).

L'ASN formule diverses recommandations dont le développement de l’imagerie par résonance magnétique, une technique non irradiante. Mais il manque d’appareils en France. "Il en découle un surcroit non justifié de doses en sus d’une mauvaise pratique médicale". La France dispose de 8,7 appareils d’IRM par million d’habitants alors que la moyenne européenne est de 20.

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