Les personnes qui vivent à proximité des lignes à haute ou très haute tension ont plus de problèmes de santé tels que des troubles du sommeil, de la mémoire et de l'audition, ainsi que des maux de tête, de l'irritabilité et des états dépressifs. Ces symptômes disparaissent significativement lorsqu'elles quittent la zone affectée par la ligne à haute tension.
Des maladies lourdes telles que des leucémies, cancers du sein et de la thyroïde sont aussi plus fréquentes.
L'enquête a été commandée par le collectif Stop THT qui regroupe une centaine d'associations opposées au projet de ligne THT Cotentin-Maine, lié au futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche).
Ce sont les rayonnements électromagnétiques des lignes à haute ou très haute tension qui seraient en cause.
Des études antérieures ont déjà montré une augmentation du risque de leucémie pour les enfants vivant à proximité de lignes haute tension.
La France est parcourue par 13000 kilomètres de lignes à 400000 volts et 200000 personnes vivent à moins de 100 mètres de celles-ci, estime le CRIIREM.
Les rayonnements électromagnétiques émis notamment par les lignes haute tension "posent un certain nombre de problèmes", reconnaissait la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet après la parution de l'enquête. Elle admettait aussi qu'"on a eu beaucoup de mal à intéresser EDF à cette problématique".
Psychomédia avec sources:
Europe 1, Le Nouvel Observateur, Ouest-France