Un symposium international sur le médicament phytothérapeutique se tient du 17 au 19 mars à Constantine. Organisé par la faculté de médecine de Constantine, il s'agit du troisième du genre dans le monde, après ceux de Londres (Grande-Bretagne) en octobre 1998 et de Bonn (Allemagne) en mai 2001.
La pratique de la médecine traditionnelle est chose courante en Algérie. Considérée comme un héritage ancestral, les usagers en ignorent, cependant, souvent les dangers.
"Quoique l’utilisation des plantes à usage pharmaceutique ait montré son efficacité, il est impératif pour les médecins et les chercheurs de mieux informer les usagers sur les risques de l’automédication et du fait qu’elle peut être inadaptée à telle ou telle pathologie et peut, par conséquent, aggraver leur maladie."
Ainsi le centre antipoison d’Alger, pour la période allant de 1991 à 2004, a enregistré 114 appels sur les 28.221 signalés concernant des cas d’intoxication par des plantes à visée thérapeutique.
La connaissance des dangers des plantes médicinales nécessite, selon les toxicologues, la mise en place de mécanismes de réglementation pour le contrôle de l’innocuité et de la pratique de la médecine traditionnelle, l’élaboration de la pharmacopée nationale des plantes médicinales, la sensibilisation de la population sur les plantes toxiques, et enfin, la prévision d’une formation en phytothérapie clinique.
Sources:
CIRTA-DZ Info
Le Maghreb