Les pourcentages entre parenthèses sont calculés sur l'ensemble de la population, les autres uniquement parmi les personnes estimant que leur situation nuit à leur santé.
- Rythme de vie, stress : 26 % (14 % dans la population totale)
- Pollution : 25 % (13 %)
- Sphère relationnelle : 22 % (12 %)
- Habitudes de vie : 20 % (11 %)
- Sphère professionnelle : 20 % (10 %)
- Conditions d'habitat : 20 % (10 %)
- Etat de santé, poids : 17 % (9 %)
- Problèmes de santé de ses proches : 13 % (7 %)
- Difficultés financières : 8 % (4 %)
- Situation sociale, politique : 5 % (3 %)
- Autre : 11 % (6 %)
En première position parmi ceux qui ont déclaré un impact négatif de leur situation, 26 % mentionnent le stress ou le rythme de vie en général. Ceux qui exercent un emploi sont les plus nombreux à évoquer ce problème et la tranche d'âge des 30-44 ans est la plus concernée (à hauteur de 19 %).
La pollution est le deuxième domaine évoqué, en l'occurrence par 13 % des enquêtés.
Le troisième domaine renvoie à la sphère relationnelle, qu'il s'agisse de tensions avec des proches, des soucis familiaux ou bien l'isolement. 15 % des femmes et 8 % des hommes estiment que ce domaine nuit à leur santé ou leur bien être. C'est tout particulièrement le cas des personnes de plus de 60 ans.
Un habitant sur 7 se sent isolé. Plus de 8 individus sur 10 s'estiment entourés, tandis que 14 % expriment un sentiment d'isolement ; sentiment en partie lié à la situation professionnelle. Ainsi, le fait d'exercer un emploi ou d'étudier semble généralement « protéger » contre l'isolement alors que 15 % des retraités sont dans ce cas. Ce sont les chômeurs (19 %) et les autres inactifs (23 %) qui expriment le plus ce sentiment.
L'impact négatif des habitudes de vie (alimentation, consommation de tabac, d'alcool, manque d'activité sportive, etc.) est mentionné davantage par les moins de 30 ans, ainsi que par les hommes (13 % contre seulement 8 % des femmes).
Un habitant sur 10 mentionne que sa situation au regard de la sphère professionnelle nuit à sa santé ou à son moral : que cela soit dû à des conditions de travail difficiles, à des mauvaises relations sur le lieu de travail, mais aussi à l'absence d'emploi. Près d'un chômeur sur 5 cite sa situation comme un facteur nuisible à sa santé physique ou mentale tandis que 13 % des personnes ayant un emploi se plaignent de l'impact de leurs conditions de travail sur leur santé.
Plus de 2 parisiens sur trois se sentent quand même en bonne santé !
Seul 3 % de la population juge sa santé mauvaise ou très mauvaise. 19 % la juge moyenne. En revanche, 47 % se sentent en bonne santé et 31 % en très bonne santé, ce qui représente plus d'un parisien sur trois.
Par ailleurs :
- 32 % déclarent un problème de santé ou une maladie chronique,
- 39 % prennent un traitement régulier ou sont régulièrement suivis pour un problème médical,
- 25 % des personnes enquêtées fument quotidiennement et 23 % sont des anciens fumeurs,
- 7 % ont un problème avec l'alcool.
Source: Inserm (Communiqué de presse)
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