La Tunisie célèbre, samedi 7 avril, la Journée mondiale de la santé que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a placée cette année sous le signe "Investir dans la santé, bâtir un avenir plus sûr".
La Tunisie oeuvre au renforcement de la santé publique "qui a connu, ces dernières années, un bond qualitatif".
"La promotion de la santé du citoyen constitue l'un des objectifs majeurs du programme présidentiel "Pour la Tunisie de demain" qui a accordé une priorité absolue à la réalisation d'une meilleures couverture sanitaire, à l'amélioration des indicateurs de la santé de la femme et de l'enfant, à la promotion de la qualité des prestations sanitaires, au renforcement de la prise en charge des personnes âgées, à la lutte contre les maladies réémergentes et à l'impulsion du secteur de la médecine de pointe.
Dans le domaine de la prévention et de la lutte contre les épidémies, "la Tunisie est parvenue à éradiquer bon nombre de maladies qui sont encore répandues dans plusieurs pays, telles que la Malaria, la bilharziose, le choléra et la poliomyélite, et a réussi à maîtriser d'autres maladies telles que la diphtérie, la rougeole et la fièvre typhoïde."
"Le programme national de lutte contre le sida a veillé, depuis sa mise en oeuvre, à assurer l'adéquation entre l'enracinement d'un comportement préventif sain et la garantie de la protection et de la prise en charge médicale des personnes atteintes, tout en axant les efforts sur la sensibilisation et l'éducation sanitaire dans les différents médias."
Un plan national de lutte contre la grippe aviaire a également été mis en place après la création de la commission nationale pluridisciplinaire chargée du suivi de la situation épidémiologique et de la prévention de cette épizootie.
"Les objectifs fixés dans le secteur de la santé, pour la période du 11ème plan de développement, concernent notamment l'amélioration de la qualité des prestations, à travers la généralisation de la médecine de spécialité à tous les gouvernorats d'ici 2009, la création d'un observatoire national pour la surveillance et la prévention des maladies émergentes et réémergentes, le rapprochement des prestations de la médecine scolaire et universitaire, le renforcement de la médecine de pointe, la promotion des services de la médecine d'urgence, le renforcement de la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques et graves, le développement des compétences nationales et la promotion de l'industrie pharmaceutique aux plans quantitatif et qualitatif."
Source: All Africa