Environ 63 200 jeunes de 470 écoles publiques et privées dans l’ensemble des régions du Québec (à l’exception des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik) ont répondu à l'enquête en 2010-2011.
L'étude portait sur l'environnement social des jeunes ; l'estime de soi, les compétences sociales et les problèmes de santé mentale ; la violence et les problèmes de comportement ; et le risque de décrochage scolaire.
Plusieurs variables environnementales (type de familles...), psychologiques et de santé mentale sont mises en relation, notamment : estime de soi (mesurée selon l'indice de Rosenberg : faites le test), sentiment d'efficacité personnelle (confiance en soi et persévérance), empathie, autocontrôle, résolution de problèmes, détresse psychologique, médicaments relativement à l’anxiété, à la dépression ou au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité TDAH, indice d’inattention et d’hyperactivité….
Parmi les nombreux résultats :
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42 % des garçons et 295 des filles rapportent avoir été intimidés. Mais les filles sont davantage victimes de cyberintimidation 7 % contre 4 %).
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La majorité des élèves peuvent compter sur un soutien social élevé dans leur environnement familial (75 %) ou de la part de leurs amis (69 %) et le tiers (34 %) estiment bénéficier d’un niveau élevé de soutien dans l’environnement scolaire.
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Près du quart des garçons (24 %) ont un niveau élevé d’estime de soi, comparativement à 15 % des filles. Deux fois plus de filles que de garçons ressentent un niveau élevé de détresse psychologique (28 % c. 14 %).
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38 % des élèves ont présenté au moins un comportement d’agressivité directe (se battre, attaquer physiquement, menacer ou frapper les autres).
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Le quart des élèves (25 %) ayant vécu une relation amoureuse au cours des 12 derniers mois ont infligé au moins une forme de violence (psychologique, physique ou sexuelle) à leur partenaire, alors que 30 % des jeunes ont subi au moins l’une de ces trois formes de violence de la part de leur partenaire.
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Près du quart (24 %) des garçons du secondaire présentent un risque élevé de décrochage scolaire, comparativement à 16 % des filles.
L'étude montre notamment que « la situation familiale biparentale (ou en garde partagée), la scolarité des parents et l’aisance financière sont liées positivement à la santé mentale et aux compétences sociales des jeunes. (...) Les élèves qui présentent un niveau élevé de soutien social dans la famille et à l’école rapportent plus souvent un niveau élevé d’estime de soi, d’efficacité personnelle et d’autocontrôle. Ces mêmes élèves sont également moins sujets à se situer au niveau élevé de détresse psychologique.
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Rapport de l'ISQ : L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011. Tome 2 : Le visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé mentale et leur adaptation sociale
Psychomédia avec source : ISQ.
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