« Il y a des moments dans la vie où notre énergie diminue, notre moral est bas, et nous n'avons pas envie d'affronter la journée.
» Certaines personnes peuvent se sentir ainsi en ce temps de confinement.
« Dans ces moments-là, le mieux que nous pouvons faire est le strict minimum
», estime Tina Gilbertson, psychothérapeute et auteure (1), sur le site Psychology Today.
Une fois que vous aurez passé suffisamment de jours à conserver votre énergie en faisant le strict minimum, vous serez éventuellement prêt à reprendre le rythme.
La clé pour faire le strict minimum, et rien de plus, est de définir le terme pour vous-même. Quel est votre strict minimum ?
Si vous êtes un adolescent coincé à la maison pendant une quarantaine, vous n'avez peut-être pas d'obligations. Si vous le vouliez, vous pourriez rester au lit toute la journée et toute la nuit aussi longtemps que vous le supporteriez. Votre strict minimum serait de zéro, au-delà de la respiration.
Mais si vous êtes responsable des soins et de l'alimentation d'un autre être, qu'il soit humain, végétal ou animal, votre strict minimum consiste à satisfaire ses besoins fondamentaux.
Pour déterminer et faire votre strict minimum, l'auteure suggère les attitudes et comportements suivants.
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Prenez les choses un jour à la fois.
Lorsque vous considérez votre liste de choses à faire, ne pensez qu'à aujourd'hui. Vous n'avez pas à décider tout de suite ce que vous ferez demain. Votre seule responsabilité aujourd'hui est de faire ce qui doit être fait aujourd'hui.
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Définissez le minimum d'aujourd'hui.
Qu'y a-t-il sur votre liste qui DOIT absolument être fait ? Rien d'autre ne doit figurer à l'ordre du jour d'aujourd'hui.
N'encombrez pas votre liste de corvées juste parce que vous avez quelques heures de libres. Si vous pouvez passer l'aspirateur dans le salon aujourd'hui, vous pourriez probablement tout aussi bien le faire demain ou la semaine prochaine. Rayez-le de la liste du strict minimum d'aujourd'hui.
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Choisissez le chemin le plus facile.
Pour chaque tâche que vous devez absolument accomplir aujourd'hui, demandez-vous quelle est la voie la plus facile.
Besoin de manger ? Quel est le repas le plus facile à préparer ? Si vous ne voulez pas cuisiner ou s'il n'y a rien à manger dans la maison, quel est le moyen le plus simple d'obtenir un repas ?
Tout le monde est différent. Une personne peut être dépassée par l'idée d'aller à l'épicerie. Une autre peut trouver cela beaucoup plus facile que de faire la cuisine, ou même de passer une commande.
Considérez ce qui est le plus facile pour vous, juste pour aujourd'hui. Votre version de la facilité peut varier selon les jours.
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Prenez votre temps.
Lorsque vous êtes dans votre mode « strict minimum », vous n'avez pas besoin d'un mouvement perpétuel. N'hésitez pas à faire une pause, à vous asseoir, à vous allonger, à regarder par la fenêtre ou à rêvasser avant de passer à l'activité suivante.
Ce n'est pas le jour pour se presser. Faire le strict minimum, c'est le contraire d'être pressé.
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Ne faites pas de multitâche.
Même dans vos meilleurs jours, la monotâche bat le multitâche pour la productivité. Ne faites qu'une chose à la fois.
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Soyez indulgent avec vous-même.
Vous avez pris une décision : rien ne vous est demandé aujourd'hui au-delà du strict minimum. Ne soyez donc pas rude et ne vous insultez pas parce que vous vous la coulez douce.
Un jour de strict minimum, vous n'avez pas besoin de vous pousser. Si vous faites le strict minimum, vous réussissez.
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Reconnaissez que vous avez eu une journée de strict minimum.
Remarquez ce que vous avez fait, félicitez-vous d'avoir fait ce qui devait absolument être fait. Ensuite, réfléchissez à la possibilité de recommencer demain.
Ne laissez pas une moralisation vide - la vôtre ou celle de quelqu'un d'autre - obscurcir votre jugement. Vous n'avez pas à remplir chaque heure avec un rendement productif. Vous n'êtes pas une machine.
Écoutez votre corps et votre esprit. Si vous vous sentez porté à passer du temps en mode « strict minimum », vous avez probablement besoin de ce repos.
Nous traversons différentes périodes au cours de la vie. Faire le strict minimum est peut-être votre période du moment. Respectez vos propres rythmes et faites le strict minimum intentionnellement, avec compassion.
Si vous faites cela avec acceptation, une autre période viendra en temps opportun, estime l’auteure.
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Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Auteure de « Constructive Wallowing: How to Beat Bad Feelings By Letting Yourself Have Them » et de « Reconnecting with Your Estranged Adult Child ».
Psychomédia avec sources : Psychology Today.
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