Alors que la campagne « Bell cause » bat son plein, l'Association des psychologues du Québec (APQ) déplore que les services psychologiques publics sont de plus en plus réduits.

« Alors que des campagnes publicitaires sont faites pour que nous puissions parler sans tabous de santé mentale et nous éviter de souffrir en silence, l'accès aux services psychologiques et aux psychologues se dégrade d'année en année ».

« Les listes d'attentes s'allongent, les difficultés d'attraction et de rétention des psychologues publics s'amplifient et le gouvernement n'a toujours aucun plan pour changer les choses », indique un communiqué de l'association qui constate une pénurie artificielle de psychologues, le remplacement des postes de psychologues par d'autres catégories d'emplois (travailleurs sociaux notamment), une surcharge de travail, une démotivation et des démissions.

L'attente pour obtenir des services psychologiques au public varie de 2 mois à 12 mois actuellement au Québec, indique l'APQ.

Le MSSS, rapporte La Presse, note une « stabilité » des effectifs pour le titre de psychologue entre 2011 et 2015 alors que le nombre de travailleurs sociaux a nettement augmenté durant cette période.

« Quand une personne demande l'aide d'un psychologue et qu'on lui offre autre chose, c'est déplorable », estime M. Roy, président de l'APQ, qui y voit un « manque de connaissances » sur ce que les psychologues apportent aux patients.

Le gouvernement, dit-il, « réalise de fausses économies sur le dos de la santé mentale et des psychologues du secteur public ».

Bell cause pour la cause : « demandez de l’aide », disent-ils

Psychomédia avec sources : APQ, La Presse.
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