Le neurofeedback par électroencéphalographie (EEG) est utilisé pour le traitement d'un large éventail de troubles mentaux dont le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), l'épilepsie, la dépression, l'anxiété, l'insomnie, les troubles du spectre de l'autisme, et l'alcoolisme.
Les améliorations cliniques obtenues relèveraient toutefois de l’effet placebo, selon une analyse de la littérature scientifique publiée dans la revue Lancet Psychiatry.
Robert Thibault et Amir Raz de l’Université McGill concluent qu’un traitement de neurofeedback simulé permet d’obtenir des améliorations aussi marquées qu’un véritable traitement de neurofeedback par EEG.
Certaines personnes dépensent des milliers de dollars et consacrent jusqu’à six mois de leur vie à l’entraînement du cerveau par neurofeedback, souligne Robert Thibault. Or, elles tentent de maîtriser des processus cérébraux difficiles à appréhender, ajoute-t-il.
Toutefois, les premières données recueillies sur le neurofeedback par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) semblent indiquer que, contrairement au neurofeedback par EEG, il pourrait constituer une avenue prometteuse, bien qu’encore expérimentale, pour l’autorégulation du cerveau.
Psychomédia avec sources : Université McGill, The Lancet Psychiatry.
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