Pour la première fois cette année, les candidats au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature (ENM, France) devront se soumettre, s'ils franchissent la première partie des épreuves, à des tests psychologiques.
Ces tests de personnalité et d’aptitude visent à repérer "d’éventuelles pathologies incompatibles avec les fonctions de magistrat". "La commande du ministère de la Justice était d'éliminer par ces tests les personnalités trop rigides", indique Marie-José Grihom, psychologue ayant participé à leur élaboration.
Ces tests s'inscrivent dans une rénovation plus large des épreuves définitives (les anciens «oraux») qui comporteront aussi pour la première fois un test de mise en situation à plusieurs.
L’Union syndicale de la magistrature (USM), principale organisation de la profession, le Syndicat de la magistrature (SM) et l'Association des jeunes magistrats se sont opposés à ces tests.
Psychomédia avec sources:
Le Figaro
Le Nouvel Observateur