Les enfants portant une certaine variation génétique ont tendance à manger davantage. Ce gène (le gène FTO) a déjà été associé à l'obésité par des recherches précédentes. La présente recherche, publiée dans le New england journal of medicine, précise que le gène ne dispose pas à l'obésité par le biais de changements métaboliques mais en portant à manger davantage.

Les personnes qui portent une copie de ce gène (49% de la population) ont un risque accru d'obésité de 30% alors que ceux qui portent deux copies (16%) ont un risque accru de presque 70%.

Colin Palmer et ses collègues de l'Université de Dundee (Écosse) ont suivi les habitudes alimentaires de 97 enfants âgés de 4 à 10 ans. Ceux qui présentaient la variation du gène avaient tendance à choisir des aliments plus sucrés et plus gras et consommaient 100 calories de plus par repas en moyenne.

Le gène n'influençait pas la rapidité du métabolisme et le niveau d'activité physique.

Ces résultats montrent que ce gène ne conduit pas à l'obésité sans suralimentation et suggèrent que l'obésité qui y est liée pourrait être modulée par un contrôle alimentaire attentif, conclut l'auteur.

Psychomédia avec source:
BBC