Johannes Frasnelli, Sven Joubert et Shady Rahayel du Département de psychologie de l'Université de Montréal ont réalisé une revue systématique qui a retenu 81 études qui mesuraient l'odorat chez les personnes atteintes de ces maladies au moyen de l'une ou l'autre des tâches suivantes : la mesure du seuil de détection d'une odeur ; la désignation d'une odeur parmi 4 choix de réponses ; la distinction d'une première odeur parmi 4 nouvelles ; et la reconnaissance d'une odeur après un délai pouvant varier de quelques minutes à quelques heures.
La perte d'odorat semble d'égale importance pour les deux maladies mais les symptômes et les mécanismes neurologiques concernés diffèrent. Les effets de l'Alzheimer se manifestent davantage dans les tâches qui impliquent la mémoire et ceux du Parkinson dans celles qui concernent la sensibilité de la perception des odeurs.
La détection de la perte d'odorat pourrait contribuer au dépistage précoce et distinctif des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, estiment les chercheurs.
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