Philip Johnson (Université de l'Indiana) et ses collègues ont montré que certaines molécules inhibitrices de l'orexine pouvaient réduire les comportements de panique chez des rats.
Ils ont par ailleurs constaté que des personnes sujettes au trouble panique présentaient des concentrations d'orexine dans le fluide cérébro-spinal plus élevées que celles d'un groupe de comparaison.
L'orexine a été étudiée pour son rôle dans l'éveil. Une équipe dirigée par Jian-Sheng Lin (Inserm), par exemple, a montré que des souris manipulées pour ne pas exprimer l'orexine entraient directement en sommeil paradoxal et en catalepsie. Concernant la panique, "corrélation n'est pas causalité", rappelle M. Lin, qui se demande si les antagonistes de l'orexine utilisés par ses confrères n'induisent pas simplement une somnolence chez les animaux.
"Au contraire, les rats ainsi traités montrent plus d'interactions sociales et des comportements d'exploration accrus, ce qui va à l'encontre de l'hypothèse de la sédation", écrivent Philip Johnson et ses collègues.
Psychomédia avec source: Le Monde