Chez les hommes qui on un taux peu élevé de l'hormone testostérone, les graisses s'accumulent davantage dans les hanches et les cuisses que dans l'abdomen, selon une étude canado-américaine publiée dans la revue PLoS ONE.
Sylvia Santosa de l’Université Concordia et Michael Jensen de la clinique Mayo du Minnesota ont mené cette étude avec des hommes qui prenaient un repas liquide contenant un indicateur radioactif afin d'analyser, au moyen d'échantillons prélevés, la quantité de graisses stockées directement.
Ceux qui avaient un taux de testostérone peu élevé accumulaient plus de graisses dans les cuisses.
Le taux d’une protéine qui contribue à retenir le gras dans les cellules était beaucoup plus élevé dans les cellules des cuisses de ces derniers. La testostérone contrôlerait donc la distribution de la masse adipeuse en influençant les protéines qui emprisonnent les graisses.
Les personnes qui ont un surpoids abdominal sont plus à risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres problèmes de santé liés à l’obésité que celles dont les graisses s’accumulent dans les hanches et les cuisses, ont montré des études. Mais, en contrepartie, les hommes ayant un faible taux de testostérone pourraient souffrir d’un déséquilibre du système de stockage des graisses susceptible de rendre leurs cellules malades. Les études sont à poursuivre.
Chez les femmes, les changements hormonaux de la ménopause entraînent une modification de la répartition des graisses qui ont tendance à se situer davantage à l'abdomen.
Une études publiée en 2010 montrait que les graisses abdominales et celles réparties ailleurs dans le corps libéreraient des hormones différentes, les unes novices et les autres bénéfiques.
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