À 220 km de la centrale nucléaire de Fukushima, un an après la catastrophe, une étude de l'Association pour le contrôle de la radioactivité de l'Ouest (ACRO), un laboratoire français indépendant, montre une contamination chez les enfants.
Sur 22 enfants résident à Oshu (province d'Iwaté, au nord de la centrale) dont l'ACRO a analysé les urines, 14 sont encore contaminés au césium 134 et césium 137.
"Les valeurs ne sont pas extrêmement élevées comparées à celles que nous avions relevées en Biélorussie mais elles montrent que la contamination s'installe dans le temps", indique le président de l'ACRO, David Boilley.
Cette persistance "montre aussi que la contamination des enfants vient de l'alimentation et non du panache", précise-t-il.
L'ACRO a cependant relevé une "baisse significative de la contamination d'une petite fille d'Ichinoseki", âgée de quatre ans, depuis qu'elle a arrêté de manger les légumes du jardin de ses grand-parents "sans se douter que ceux-ci puissent être contaminés", souligne le laboratoire.
La quantité de césium dans le corps diminue de moitié en un mois chez un enfant qui mange sain, contre huit jours pour, l'iode radioactif par exemple. Une personne qui n'est plus contaminée a cependant toujours davantage de risque de développer un cancer qu'une personne qui ne l'a pas été, rappelle l'ACRO.
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