Dans un article intitulé "Fukushima, six mois après : un technicien de la centrale raconte", la journaliste Ursula Gauthier rapporte dans Le Nouvel Observateur son entretien avec un technicien salarié chez TEPCO, habitant la petite ville de Iwaki située à 30 kilomètres de la centrale.
Il raconte, malgré l'interdiction de s'adresser aux média, la situation actuelle, comment il poursuit son travail et aide sa communauté à s'adapter à la situation.
Par exemple: "Monsieur T.S." fait ce que le gouvernement ne fait pas : repérer les lieux où, par suite des vents et surtout du ruissellement, les particules se sont accumulées et dégagent assez de radioactivité pour déclencher le bip-bip du compteur. "Je le dis aux gens, pour qu’ils soient informés. Qu’ils ne laissent pas les enfants s’approcher de ces points, qu’ils demandent aux autorités une décontamination…"
Illustration : Villes évacuées autour de la centrale Daiichi de Fukushima. Wikipedia