Une équipe de quarante scientifiques provenant de vingt centres de recherche, coordonnée par le Dr. Clyde Francks de l'université d'Oxford au Royaume-Uni, a découvert un gène qui augmente la probabilité d'être gaucher. La découverte est publiée dans la revue Psychical Molecular.
Les chercheurs pensent que le gène LRRTM1 modifie l'asymétrie du cerveau humain, c'est-à-dire les rôles différents que jouent les hémisphères droit et gauche du cerveau.
Par ailleurs, chaque hémisphère est relié à la partie opposée du corps. Ainsi la main gauche est contrôlée par l'hémisphère droit et la main droite par l'hémisphère gauche.
Au départ, les scientifiques cherchaient à démontrer une corrélation entre le fait d'être gaucher et la dyslexie. Après avoir étudié des échantillons génétiques d'une centaine de familles, ils se sont aperçus que la plupart des gauchers possédaient le gène LRRTM1.
Selon cette étude, le LRRTM1 "pourrait également légèrement accroître le risque de développer la schizophrénie". Toutefois, nuance Clyde Francks, "beaucoup de facteurs" interviennent dans la schizophrénie et "la vaste majorité des gauchers" n'est pas concernée par ce problème.
Les gauchers seraient répartis de façon homogène dans toutes les populations du globe où leur proportion se situe entre 8 et 15%.
En décembre dernier la revue Neuropsychology publiait une recherche selon laquelle les gauchers peuvent performer mieux que les droitiers dans des situations où il faut analyser rapidement beaucoup d'informations comme dans les jeux vidéo, certaines situations sur la route ou le sport par exemples. La recherche montrait que chez les gauchers les hémisphères gauche et droit collaborent davantage ensemble et l'information est transférée plus rapidement d'un hémisphère à l'autre.
Psychomédia avec source(s): Le Monde.
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