Le magnésium aide à la constitution des os, à la synthèse des protéines, à la libération de l'énergie disponible dans les muscles et au contrôle de la température du corps. Dans un récent numéro de Neuron, des chercheurs rapportent un nouveau rôle possible pour le magnésium: le maintien de la mémoire.
Le besoin d'un adulte en magnésium, que l'on retrouve dans les aliments comme les légumes verts et feuillus, est d'environ 400 mg par jour. Les études montrent que plus de la moitié des Américains n'en consomment pas assez.
Selon les chercheurs, le magnésium aide à contrôler un récepteur important (qui répond à un signal chimique entre deux cellules nerveuses) pour l'apprentissage et la mémoire. Leurs travaux démontrent qu'une carence en magnésium peut conduire à une baisse de mémoire et de capacité d'apprentissage, alors qu'une abondance de magnésium peut améliorer les fonctions cognitives.
Comme on estime que la majorité des adultes américains consomment moins que la quantité requise de magnésium, il est possible qu'une telle carence ait pour conséquence une diminution des capacités de mémoire.
La plasticité, ou la capacité de changer, est la clé pour la capacité du cerveau d'apprendre et de se rappeler. Les synapses (les connections entre les cellules nerveuses) changent en réponse à l'activité du cerveau. On sait que les synapses perdent de la plasticité avec l'âge ou la maladie. Une perte de plasticité dans l'hippocampe, où les souvenirs à court terme sont enregistrés, amène les oublis chez les gens âgés.
Selon le modèle élaboré, le magnésium augmente la plasticité en aidant un certain récepteur à capter le signal significatif et à être moins sensible aux signaux constituant "le bruit de fond".
Les chercheurs ont identifié et étudient plusieurs familles de produits qui, selon ce modèle, peuvent restaurer les capacités d'apprentissage et de mémoire chez les animaux.
Psychomédia avec source:
Science Daily