Ainsi une étude de Dr Lorraine Dennerstein de l’université de Melbourne en Australie montre que si les niveaux d'hormones influencent en effet la sexualité, la qualité de la relation avec le partenaire l'influence encore davantage.
Selon les recherches de Dr. Dennerstein, quand les femmes sont moins satisfaites de leur sexualité, le facteur le plus important est ce qu'elles ressentent envers leur partenaire. S'il y a des sentiments négatifs envers celui-ci, explique-t-elle, comme la colère ou le ressentiment, cela a un effet beaucoup plus puissant que les changements hormonaux de la ménopause.
Cette recherche impliquait 336 femmes âgées de 45 à 55 ans pendant huit années. Leurs taux d’hormones étaient relevés et elles remplissaient également un questionnaire concernant leurs relations avec leur partenaire.
D'autres recherches ont également montré que les stress de la vie, les situations de vie, la sexualité passée et les problèmes de santé mentale (par ex. dépression) sont des meilleurs prédicteurs de l'intérêt pour la sexualité en milieu de vie que le statut par rapport à la ménopause comme tel (en préménopause, ménopause ou postménopause).
Sources:
Dennerstein L., The relative effects of hormones and relationship factors on sexual function of women through the natural menopausal transition. Fertil Steril. 84(1): 174-80, Jul. 2005.
Hartmann U. and al., Low sexual desire in midlife and older women: personality factors, psychosocial development, present sexuality. Menopause. 11(6, Part 2 of 2) Supplement:726-740, November/December 2004.