Qu'est-ce qui fait que certaines composent mieux avec la ménopause que d'autres ? Que certaines connaissent peu les chaleurs et les sautes d'humeur alors que d'autres sentent qu'elles sont aux prises avec des montagnes russes hormonales? C'est une question de résilience selon l'auteur d'une recherche présentée cette semaine au congrès de la Société australienne de la ménopause.
La recherche avait pour but de décrire comment les femmes vivent la ménopause et de vérifier si cette dernière est un facteur central par rapport à d'autres aspects de leur vie pour contribuer au sentiment d'être bien et en santé.
Les participantes ont pris part à deux interviews en profondeur à trois mois d'interval. Les résultats sont tirés des données qualitatives produites dans les interviews et analysées par thèmes. Les résultats préliminaires montrent que:
- les femmes qui démontrent peu de résilience par rapport aux diverses expériences de la vie montrent peu ou pas de résilience vis-à-vis l'expérience de la ménopause;
-les femmes qui cherchent des outils pour mieux vivre la ménopause réfléchissent, explorent et sont pro-actives dans leurs recherches et expérimentations avec les médecines complémentaires et les approches philosophiques.
Les événements de vie difficiles que rencontrent les femmes à la ménopause concernent: les enfants qui quittent et reviennent à la maison, les parents âgés, la libido, les changements corporels et l'estime de soi.
Psychomédia avec source:
Eurekalert