Les petits fruits, tels que les fraises et les bleuets (myrtilles), pourraient retarder le déclin de la mémoire et des fonctions cognitives, selon une grande étude américaine, publiée dans la revue Annals of Neurology.
Elizabeth Devore de l'Université Harvard et ses collègues ont analysé les données de la Nurses' Health Study qui inclut plus de 121 000 infirmières qui, depuis 1980, remplissent tous les 4 ans des questionnaires sur leur alimentation et leur mode de vie. Entre 1995 et 2001, 16 010 d'entre elles, âgées de plus de 70 ans, ont passé des tests d'évaluation de la mémoire tous les 2 ans.
Celles qui consommaient le plus de petits fruits riches en flavonoïdes, notamment du type anthocyanidines, avaient un déclin de la mémoire et des fonctions cognitives retardé de 2,5 ans en moyenne.
Les anthocyanines se retrouvent aussi notamment dans les mûres, framboises noires, cassis et raisins rouges.
Les flavonoïdes ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Une étude publiée en mars dernier indiquait que les substances que contiennent les petits fruits (baies) exercent, en plus de ces propriétés connues, des effets directs sur la communication entre les cellules nerveuses et améliorent la neuroplasticité (capacité du cerveau de s'adapter) ainsi que la gestion du calcium. Ces effets interviendraient dans la prévention de la neurodégénération liée à l'âge.
Psychomédia avec source: Brigham and Women's Hospital .
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