L'étude, coordonnée par une équipe de l'Inserm, mettait en relation les données de remboursement des médicaments de l'Assurance Maladie avec celles sur les accidents de la circulation.
Les résultats montrent que la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou 3 est associée à une augmentation du risque d'être responsable d'un accident et que ce risque augmente avec le nombre de médicaments consommés.
L'étude montre, commente l'Afssaps, la pertinence de la classification élaborée en 2005: le risque principal provient bien des médicaments de niveaux 2 et 3 : ce sont essentiellement des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiépileptiques et des antidépresseurs.
Le niveau 2 indique des effets délétères pour la conduite qui varient selon les personnes. La prise du médicament peut, dans certains cas, remettre en cause la conduite. Les antidépresseurs font partie de cette catégorie. Le niveau 3 indique des effets qui rendent la conduite automobile dangereuse et formellement déconseillée. La plupart des médicaments psychotropes sont dans cette catégorie.
Voyez à quels niveaux correspondent diverses classes de médicaments psychotropes.
Psychomédia avec source: Afssaps.
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