6,9 millions de Français achèteraient sur Internet des médicaments normalement vendus avec prescription, selon l’étude Cracking Counterfeit Europe réalisée par Norwood pour le compte de Pfizer auprès de 14.000 hommes et femmes de 14 pays européens. Un répondant européen sur 5 reconnaissait acheter des médicaments sur internet.

Pour 32 % des acheteurs, il s’agit de réaliser des économies, pour 32% autres, de sauver du temps et d'aller au plus commode et enfin pour 39 %, d’éviter le recours à un médecin.
34% des médicaments achetés sans prescription sur internet sont destinés au sevrage tabagique. Viennent ensuite les médicaments contre les douleurs chroniques (33,2%), contre la grippe (29,1%), pour perdre du poids (28,4%) et les antidépresseurs (12,3%).

Entre 50% et 90% des médicaments vendus sur internet seraient des contrefaçons. Les auteurs rappellemt notamment que les médicaments sur Internet expose au risque de consommer des substances nocives très variées, telles que "la mort-aux-rats, l'acide borique et la peinture de plomb". Par ailleurs, dans les cas où l'ingrédient actif supposé est présent, le dosage est souvent inadéquat.

Près de 35 % des Français interrogés ne connaissaient pas les risques encourus en achetant un médicament de prescription sans avoir eu de prescription médicale au préalable mais plus de 82 % déclaraient qu'avoir su que le médicament pouvait être une contrefaçon, ils ne l’auraient pas acheté.

Psychomédia avec sources:
My Pharma, La Dépêche