Seuls trois produits ont été homologués pour le traitement de la grippe, rappellent Santé Canada et le Bureau de la concurrence dans un communiqué mettant les Canadiens en garde contre l'achat, sur Internet ou ailleurs, de produits non autorisés censés combattre ou prévenir le virus de la grippe A H1N1.
Ces produits sont le vaccin Arepanrix du laboratoire Glaxo Smith Kline (GSK) ainsi que les médicaments antiviraux Tamiflu (oseltamivir) et Relenza (zanamivir). De plus, l'Australie a envoyé 200.000 doses du vaccin sans adjuvant Panvax à l'intention des femmes enceintes.
Bien qu'il existe des cyberpharmacies canadiennes légitimes, il importe de connaître les risques associés à l'achat de médicaments par Internet.
Santé Canada et le Bureau de la concurrence formulent les conseils suivants pour éviter d'être victimes de fraude :
- Méfiez-vous des publicités qui promettent mer et monde.
- Pensez-y deux fois avant d'acheter un produit qui peut tout faire.
- Évitez tout produit dont on dit qu'il s'agit d'une percée scientifique.
- Ne vous laissez pas convaincre par des exemples de réussite douteux ou de prétendus témoignages de patients.
- Consultez un professionnel de la santé avant d'essayer un nouveau traitement.
Les médicaments non approuvés ou contrefaits peuvent contenir des ingrédients ne figurant pas sur l'étiquette ou des additifs dangereux, et provoquer de graves effets secondaires.
Les produits de santé homologués portent un code d'identification de médicament (DIN), un code de produit naturel (NPN) ou un code de remède homéopathique (DIN-HM)(i) confirmant que Santé Canada a évalué l'innocuité, l'efficacité et la qualité du produit.
L'Ordre des pharmaciens du Québec mettait en garde, il y a quelques jours, contre l'achat de Tamiflu (oseltamivir) ou de tout autre médicament par Internet. Il rapportait notamment un test effectué par la Food and Drug Administration (FDA) américaine auprès de cinq fournisseurs par Internet de ce qui était présenté comme du Tamiflu. Sur les cinq produits, aucun n'était approuvé pour être utilisé aux États-Unis. L'un d'entre eux ne contenait aucune trace d'oseltamivir, l'ingrédient actif du Tamiflu, mais plutôt un mélange de talc et d'acétaminophène.
Psychomédia avec source:
Santé Canada