Les trois médicaments les plus vendus en France, selon des données rendues publiques par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), sont des antalgiques à base de paracétamol (acétaminophène). Le Doliprane est le plus vendu, suivi par le Efferalgan et le Dalfagan.
Trois autres antalgiques font partie des dix médicaments les plus vendus, le Propofan, le Di Antalvic et le Ixprim qui sont des antalgiques opiacés délivrés seulement sur ordonnance.
On retrouve également parmi les dix médicaments les plus vendus, une hormone utilisée pour traiter l'hypothyroïdie (le Lévothyrox), un antiagrégant plaquettaire (le Kardegic), un antispasmodique (le Spasfon) et un Veinotonique (le Daflon).
Si on considère le classement en valeur, le Plavix, un anticoagulant, arrive en tête, suivi par l'anticholestérol Tahor (famille des statines) et l'antiasthmatique Seretide.
Les dix médicaments les plus vendus en France (en quantité):
1. Doliprane, antalgique
2. Efferalgan, antalgique
3. Dafalgan, antalgique
4. Levothyrox, hormones
5. Kardegic, antiagrégant plaquettaire
6. Spasfon, antispasmodique
7. Propofan, antalgique opiacé faible
8. Daflon, veinotonique
9. Di Antalvic, antalgique opiacé
10.Ixprim, antalgique opiacé
Les trois médicaments représentant les plus grandes dépenses:
1. Plavix, anticoagulant
2. Tahor, anticholestérol
3. Seretide, antiasthmatique
En 2005, 15,4% des médicaments vendus étaient des médicaments génériques.
Des actions sont menées depuis quelques années auprès des médecins de ville afin qu’ils ralentissent la prescription de certaines médicaments comme les antibiotiques, les statines (anticholestérol) ou les psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères).
En ce qui concerne la consommation de médicaments psychotropes, elle est deux fois plus importante en France qu'en Europe. Selon un rapport parlementaire présenté en juin 2006, "l'usage des psychotropes est souvent incorrect : 80% sont délivrés par des généralistes qui ne respectent pas toujours les recommandations professionnelles et les limitations de durée de prescription."
"La moitié des personnes consommant des antidépresseurs et plus de deux tiers de celles ayant des anxiolytiques et hypnotiques ne présentent pas de troubles psychiatriques relevant d'une telle indication", soulignait ce travail. "Inversement, moins d'une personne sur trois souffrant de dépression bénéficie d'un traitement approprié. Le niveau élevé de la consommation française n'implique donc pas une meilleure couverture des besoins sanitaires."