Sur 2856 tests refaits, 87 femmes avaient reçu un résultat faussement négatif et 39 ont vu leur traitement ajusté par l'ajout d'une hormonothérapie ou du médicament Herceptin.
Mais selon le Dr. Gaétan Barrette, président de la FMSQ, et la Coalition priorité cancer, ces résultats ont été obtenus grâce à l'utilisation d'une norme bien en deçà de la norme reconnue internationalement, appliquée dans les grands laboratoires et préconisée par un des experts consultés par le ministre Bolduc.
Le ministre a considéré une norme de 10% des cellules cancéreuses répondant à certains marqueurs hormonaux plutôt que la norme de 1%.
Actuellement au Québec la norme varie d'un laboratoire à l'autre. La FMSQ et la Coalition priorité cancer pressent le gouvernement d'imposer la norme du 1 % à tous les laboratoires du Québec dès maintenant et non pas en mars comme prévu.
Pour les nombreuses femmes dont les résultats des tests varient entre 1% et 10%, le ministre laisse l'offre de traitement à la discrétion du médecin traitant. Ce qui laisse place à l'interprétation du pathologiste, explique Dr Barrette.
De son côté, le Dr. Pierre Audet-Lapointe, porte-parole de la Coalition priorité cancer, demande « pourquoi est-ce qu'on n'est pas allé plus loin qu'un an » dans la révision des tests de pathologie. Il aurait souhaité un recul d'au moins cinq ans.
Psychomédia avec sources:
Le Devoir
Cyberpresse
La Presse canadienne