C'est le cas de la bactérie Lactobacillus acidophilus présente dans des aliments commercialisés tels que les yaourts.
D'autres bactéries, au contraire, pourraient favoriser la perte de poids.
Plusieurs études ont montré que l'obésité est associée à une altération de la flore intestinale.
Pour clarifier les effets des probiotiques contenant des bactéries de la famille des Lactobacillus, Matthieu Million et Didier Raoult ont, avec leurs collègues du CNRS-Université de Marseille et de l'Université de Tel-Aviv, réalisé une méta-analyse de 17 essais cliniques randomisés chez l'homme, 51 études issues de recherche en agriculture (où l’effet attendu est la prise de poids) et 14 essais sur des animaux de laboratoire (visant un effet anti-obésité).
Le probiotique Lactobacillus acidophilus entraînait aussi une prise de poids chez l'homme et chez l'animal alors que les bactéries Lactobacillus fermentum et le Lactobacillus ingluviei étaient associées à une prise de poids chez l’animal.
La bactérie Lactobacillus gasseri était associée à une perte de poids chez les hommes et animaux obèses alors que la bactérie Lactobacillus plantarum était associée à une perte de poids chez l’animal.
Les chercheurs estiment nécessaires d'autres études pour mieux clarifier le rôle des espèces Lactobacillus dans la régulation du poids.
Des bénéfices démontrés pour certains probiotiques seraient notamment la réduction de la diarrhée ou des ballonnements intestinaux.
En 2011, un corsortium de chercheurs européens a identifié trois grands types d'écosystème de la flore intestinale chez l'humain. Les différences dans cette flore pourraient expliquer pourquoi les effets de certains médicaments ou aliments varient d'une personne à l'autre, estimaient les chercheurs. La découverte ouvrait des perspectives de recherches thérapeutiques pour le diabète, l'obésité, les maladies inflammatoires de l'intestin et les allergies alimentaires, précisaient-ils.
Des prébiotiques normalisent la prise de poids chez les enfants obèses en modifiant le microbiote
Psychomédia avec sources: Science Direct, Doctissimo.
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