Les bactéries conservent, entre des marqueurs appelés CRISPR (1), des séquences de l'ADN des virus qu'elles ont déjà rencontrés, ce qui leur permet de reconnaître ces derniers si elles les rencontrent à nouveau. Lorsqu'elles reconnaissent l'ADN d'un virus connu, elles le sectionnent grâce à l'enzyme cas9.
L'utilisation d'un autre mécanisme naturel de la cellule, la « recombinaison homologue », permet de remplacer la séquence découpée par une autre.
La technique a été développée par les scientifiques française et américaine Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna.
Pour plus d'informations sur CRISPR-Cas9, voyez les liens plus bas.
(1) Pour « Clustered Regularly Interspaced Short Palindormic Repeats ».