Le jeu pathologique a tendance à être plus fréquent à l'intérieur de certaines familles selon une étude de l'Université d'Iowa. Cette dernière montre aussi une plus grande prévalence de l'alcoolisme, de l'abus de drogue et de trouble de la personnalité antisociale dans les familles de joueurs pathologiques.
Cette étude est la première à inclure des interviews détaillés des proches parents de la personne s'adonnant au jeu pathologique, indique l'auteur, Donald Black (psychiatre).
Pour cette étude, 31 joueurs pathologiques et 31 non-joeurs étaient interviewés ainsi que leurs proches parents (parents, frères et soeurs, enfants).
L'âge moyen d'apparition du jeu pathologique était 36 ans. Pour les hommes l'âge moyen était 34 ans. Le problème de développe plus tard pour les femmes, l'âge moyen étant 39 ans. Le problème devient cependant sévère plus rapidement chez les femmes.
Plus de la moitié des joueurs pathologiques interviewés étaient célibataires, divorcés ou veufs, ce qui n'était pas le cas dans le groupe de non-joueurs. Les joueurs pathologiques tendent à avoir une vie chaotique, explique l'auteur. En considérant les autres facteurs comme l'alcoolisme et le trouble de personnalité anti-sociale, les problèmes dans les relations de couple sont compréhensibles.
L'auteur espère que cette étude conduira à des recherches sur les facteurs génétiques du jeu pathologique. L'idéal, dit-il, serait de découvrir un médicamnent qui contrôlerait le goût de jouer.
Cette étude est publiée dans le Journal Psychiatry Research.
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