Les activités de piercing et tatouage sont désormais réglementées par un décret paru mercredi au Journal Officiel.
Les salons de tatouage et de piercing (perçage) devront être déclarés à la préfecture du département et leurs personnels formés par des organismes habilités.
Perçage et tatouage sont interdits aux mineurs sans le consentement écrit des parents. (Une étude américaine publiée l'an dernier montrait que jusqu'à 3/4 des moins de 18 ans obtenant un tatouage ne demandaient pas la permission à leurs parents ou ne les informaient pas. Cette étude montrait également qu'environ une personne sur 5 s'étant fait faire un tatouage le regrettait. Cette proportion était plus élevée chez ceux l'ayant obtenu avant 18 ans).
Étant données les complications possibles (septicémie, hépatites, allergies, complications dentaires...), il est indispensable que des conditions de sécurité identiques à celles d'un acte médico-chirurgical" soient assurées, estime l'Académie nationale de médecine.
Le matériel, traversant ou en contact avec la peau, doit être "soit à usage unique, soit stérilisé avant chaque utilisation".
Les produits de tatouage (encres...) doivent respecter certaines conditions ainsi que les tiges de perçage (présence de nickel, allergisant). Pour le perçage du pavillon de l'oreille et de l'aile du nez, le bijou et son support doivent être "fournis stériles dans un emballage hermétique qui en garantit la stérilité jusqu'à son utilisation".
Enfin, les clients doivent être informés des risques auxquels ils s'exposent et des précautions à prendre.
Des sanctions sont prévues en cas d'infraction (1500 euros maximum) avec renforcement des peines en cas de récidive.
PsychoMédia avec source: France 2