J'ai fait la triste
J'ai fait la triste expérience du Roaccutane à l'âge de 23 ans pour un léger problème d'acné. J'étais jolie et trés coquette, malheureusement. Etudiante en droit, dynamique, respirant la joie de vivre, les premières prises à 20 mg ont commencé à provoquer de la tachycardie, j'ai avisé mon dermatologue qui n'a pas voulu me parler au téléphone. Puis crises d'étouffement à 30 mg, puis 40 mg jusqu'à 60... là, trou noir: dépression accélérée, idées noires, suicidaires, pleurs quotidiens, insomnies, anorexie, fatigue intense, baisse de tension, je passe sur la peau désséchée et les lèvres en sang, un détail comparé à ma santé mentale CATASTROPHIQUE alors que je respirais la joie de vivre jusqu'alors. L'ombre de moi même, un déchet alors que je devais terminer mes études pour être avocat, ce que je suis par ailleurs aujourd'hui. Ce médicament m'a traumatisée, j'ai eu peur de devenir schizophrène, et la dépression a cessé à l'arrêt de Roaccutane que je considère comme un poison violent. Vingt trois plus tard, ma peau, heureusement de parfaite qualité, aurait pu être extraordinaire car tendance à l'assèchement. Roccutane est un poison. IL n'y a aucun doute à ce sujet. Bien des associations devraient voir le jour pour se mobiliser contre un traitement qui détruit et peu conduire à des gestes irréparables de la part de gens jusqu'alors parfaitement équilibrés.