confusion

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Premier message

confusion

#0 Posté le par DCF__0385

Bonjour à toutes et à tous,

Je me joins à vous par ce premier message et en espérant un échange avec vous. J'aimerais savoir si une psychothérapie se doit être une épreuve douloureuse et ce qu'il y a de positif dans la douleur. Cela fait depuis plus d'un an que je poursuis une analyse, d'approche psycho-corporelle, à deux séances chaque semaine de deux heures chacune, et ma souffrance est terrible. Je parle de cette souffrance inommable à ce psy', et il la justifie, m'affirmant qu'une psychothérapie est une épreuve difficile. Dans son travail, il pratique la régression et la dépendance, dépendance qui me terrifie car il m'est arrivé par deux fois, un passage à l'acte, je veux dire une rupture et je me suis aussitôt trouvée encore plus mal et j'ai dû reprendre mes rendez-vous.
Pour être sincère, j'admets que ma toile de fond est composée d'évènements tragiques, comme des suicides dont un grave, un viol, et l'alcool au quotidien. Je bois d'avantage du fait de la souffrance engendrée par cette psychothérapie.
Est ce que pour vous, la douleur peut être positive?
Y a t'il dans ce forum, des personnes ayant traversé l'enfer d'une analyse, à savoir comment elles sont aujourd'hui ...
Merci de m'avoir lue en souhaitant vous lire de même.
Nixa

Messages récents

définir les limites

#2 Posté le par DCF__0385

Salut Isis,

Merci pour ton avis, il offre une approche moins suggestive que la mienne, qui suis dans mon propre problème.
Bien à toi et à bientôt,

Nixa,

définir les limites

#1 Posté le par DCF__3204

Salut Nixa

Je pense très sincèrement qu'une psychothérapie agréable n'est pas une thérapie, puisqu'on ne touche pas les thèmes sensibles. D'un autre côté, il y a des limites à toutes choses, y compris à la douleur. Si la thérapie sert à revivre indéfiniment la douleur vécue, ce n'est pas une thérapie non plus. L'idéal serait de trouver le juste milieu, mais pour ça il faut bien connaître où sont les deux limites. A partir de quand ce n'est pas utile parce qu'on ne touche pas les blessures et à partir de quand on ne fait que de remuer le couteau dans la peau.

Si ta thérapie est trop difficile à vivre je pense qu'il faut la modifier. Le but n'est pas d'aggraver la situation. Je te conseille d'en discuter avec ton thérapeute. Tu pourrais réduire la durée des séances par exemple, je trouve personnellement que 2 heures c'est particulièrement long. En tout cas moi je ne tiens pas plus qu'une heure. Tu pourrais aussi le voir moins souvant, ou d'aller moins à fonds à chaque séance. Il faut trouver une solution sur mesure. Et si jamais ça va toujours pas, n'hésite pas à changer de thérapeute. On ne tombe que rarement sur le bon du premier coup.

Isis