pris pour un gay?

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pris pour un gay?

#0 Posté le par DCF__3977

Bonjour,

encore une fois, je suis fâché de l'attitude de certaines personnes. On dirait que certaines croient que je suis gay. Une personne je m'en fiche ou presque, mais quand c'est plusieurs, ça me dérange. Par exemple, en physique, mon coéquipier m'a demandé, en lisant le rapport que nous vions à compléter, quelle était mon orientation (par rapport à un miroir) parce que je me regardais dans le miroir pour savoir si l'image reflétée était d'orientation inversée ou pas. Mais alors la question a vraiment fait drôle, et là il l'a dit à ma meilleure amie, qui a dit: gay. C'était en niaisant mais c'est tout de même fort embarassant. Et là un autre ami s'est déviré et il a dit: Sum yé hétéro hein? avec un certain sourire. Ben tout ça c'est comme si j'étais gay pis que tout le monde le pensait et que c'était devenu une normalité. Là j'anticipe beaucoup mais je veux pas qu'on pense ça de moi sinon je vais avoir de la misère à me trouver une copine. C'est tout un calvaire. Peut-être que c'était rien que des blagues et rien de très méchant, mais ça me choque puisque je semble le seul à être victime de ces blagues. Bref je déteste ça (je vous l'ai déjà dit) et ça me tracasse beaucoup que les autres puissent penser ça de moi, alors que je ne fais rien qui puisse prouver ça. Peut-être parce que je suis assez costaud, pas pire physiquement, gentil et que je n'ai pas de blonde encore.
Comment je pourrais faire pour me sortir de ça?
Merci encore à vous tous!
Sum

Messages récents

Après y avoir repensé...

#9 Posté le par DCF__3763
En fait, toute la question, c'est de savoir si c'est une blague à laquelle Sum réagit mal ou du harcèlement. Si la blague se répète continuellement, alors dans ce cas ça devient du harcèlement, donc une forme de violence. À Sum, donc, de déterminer maintenant si c'est parce qu'il réagit mal à la blague de ses copains, auquel cas le message de Belgère serait tout à fait pertinent, ou si c'est du harcèlement, auquel cas il aurait raison de chercher un moyen de faire cesser cette violence...

Brin de sel

#8 Posté le par DCF__3763

Je me permets d'ajouter mon petit brin de sel...

Dans une école aux États-Unis, on a présenté un formulaire à des jeunes au début de l'adolescence, plus de 25 % ont dit douter de leur orientation sexuelle. Qu'est-ce à dire? Que durant l'adolescence, vu le questionnement identitaire, l'orientation sexuelle, c'est loin d'être une chose claire pour tous. D'ailleurs même chez les adultes, si l'on veut bien écouter des deux oreilles, il existe pour bon nombre d'individus des zones d'ombres qui font que l'identité, c'est pas quelque chose de couler dans le béton, mais quelque chose qu'il faut sans cesse renforcer.

Qu'un jeune soit plus sensible à ce genre de sarcasme, cela se comprend, cela peut même devenir un facteur de stress important.

J'ai trop vu ce genre de situation dans mon adolescence et la violence qui se cachait derrière pour prendre cela de façon anondine.

Qui es-tu ? Voilà la question

#7 Posté le par DCF__7882

Bonjour Sum

Il est très difficile de pouvoir donner de VRAI bons conseils à partir d'un seul message mais je peu te dire ce que j'ai déduit de ton message.

Tu sais en général les gens nous agace sur ce qui nous fait réagir. Ils ne savent probablement pas que ca t'affecte à ce point là. En général les gens ne font pas cela mécheamment et ceux qui le font mécheamment c'est qu'ils sont malheureux probablement encore plus que toi.

Si ca te gène à ce point c'est peut-être que tu as peur qu'ils aient raison....je te rassure tout de suite, c'est normal de ce poser la question, tous le monde ou presque s'est un jour poser cette question pour x raisons aussi bonne les unes que les autres. Certain on même été jusqu'à vérifier en essayant une aventure avec le même sex. Si eux avaient besoins de ca c'est leur choix et c'est correct. Tu trouvera... si tu n'as encore trouvé. Attention! Je ne sais absolument pas si c'est ton cas, ne vas pas croire que j'ai déduit que tu avais un problème d'identité sexuelle, je sais seulement que souvent les taquineries qui nous affectent réellement est un indicateur à se poser la question: '' Pourquoi ca m'affecte autand ?''

Si ce n'est pas ton cas alors voici quelques idées qui pourrais peut-être t'aider:

- As-tu déjà essayer de leur répondre (sans agressivité); Coudon c'es tu parce que tu aimerais que j'en sois un ?

- Si ce sont des amis qui t'aime, essais de tout simplement leur dire que tu aimerais qu'ils arrêtes de t'agacer la dessus. On ne sais jamais... :o)

- Reste toi même, dis toi que peu importe ce qu'ils crois... TOI tu sais.. et ils s'en rendrons bien compte un jour. N'essais pas de leur prouver quoi que ce soit car en général quand on a l'impression qu'on doit prouver quelque chose c'est qu'on est pas sûr de soit.

Voilà j'espère que ca pourra t'aider un peu et je te souhaite bonne chance car tu as l'air de le mériter.

Belgère

Bien!

#6 Posté le par DCF__4028

Nicolas, ne vie pas en fonction des autres et des quand dira-t-on!

Il est bien normal d'avoir plusieurs tempéraments durant toutes notre existence...

Si on était toujours pareil et parfait ,on ne serait pas humain!
pom

Salut

#5 Posté le par DCF__3470

En fait, j'en ai plus que deux parties en moi. J'en ai même plusieur personnages: le Nicolas tantôt en colère, tantôt mélancolique, tantôt qui s'apitoie sur son sort, tantôt qui est prêt à foncer et à déplacer des montagnes. Moi je me dirais: "ils disent que j'ai l'air d'une tapette ben alors, tant mieux si ça les amuses", de toute façon, je suis le seul qui me connaît vraiment et qui sait qui je suis.

Celui qui n'a jamais pleuré, celui-là ne sait pas qu'il n'a jamais aimé... (Dan Bigras & Éric Lapointe)

C'est génial ça Pom

#4 Posté le par DCF__3470

Lol, tu as presque réussis à modéliser nos relations interpersonnelles dans un modèle mathématique. Je trouve ça génial cette façon de voir les choses. J'ajouterais que dans la vie, il faut faire un mélange bien dosé de passion et de raison, pour être heureux. Cela ne nous empêche de varier nos réactions face aux situations nouvelles, si on utilises sa raison pour nous dicter la meilleure chose à faire. Quand tu parles de schizophrénie expérimentale, ça me rappelle moi quand j'ai fini par comprendre, qu'il y avait comme 2 parties de moi. Une partie gêné qui voulait rester dans son coin et une autre qui voulait s'en sortir et vivre des expériences nouvelles.

Celui qui n'a jamais pleuré, celui-là ne sait pas qu'il n'a jamais aimé... (Dan Bigras & Éric Lapointe)

La connerie des autres

#3 Posté le par DCF__3763

Bonjour Sum,

J'ai lu ton message et je me suis demandé ce que je ferais dans ce cas-là. Quand on est ado, ce genre de remarque est extrêmement blessant, donc je comprends parfaitement ta réaction.

Je t'en prie, ne perds pas ta gentillesse et ne te «garoche» pas non plus pour baiser la première fille qui voudra bien se faire sauter, afin de leur prouver que tu n'es pas ce qu'ils croient. La protection de tes valeurs, tes sentiments sont plus importants que tout ça. Prends ton temps de ce côté, attends d'être prêt avant de vivre ta première relation amoureuse, rien ne presse.

Tu sais ce que je te conseille : ne te laisse pas démonter par ces petits voyous. Ils sont cons et n'essaie de leur donner raison en agissant pour leur faire plaisir, car tu te rendrais con toi-même.

Sers-toi de cette colère pour développer ta force. Inscris-toi à un sport quelconque, un cours de karaté par exemple, et développpe ta force. Je te parie qu'avant bien longtemps, tu t'attireras ainsi le respect et l'admiration.

Sers-toi de la connerie des autres pour devenir encore plus fort. C'est là un conseil d'amis.

Rien ne t'empêche de revenir sur le forum et tiens nous au courant. Tu dois sortir vainqueur de cette difficulté.


Mario

lol pom

#2 Posté le par DCF__3027

ben dit dons tu as fais roman pom.

a sum

moi ça m arrive que l on dis que je suis homosexuel.
tu sais ce que je fais, je fais semblant que je suis homo apres ils s arretes lol, car ils sont trop peur âpres de toi.

meme chose quand ils disent que je suis puceau, et je le suis puceau lol ( dur dur)
alor la je dis carrément tu va voir si je suis puceau, je vais te mettre la bite dans Q apres tu veras.
ça les calmes d un coup lol

sum

tu dis que ça te genne qu ils le disent comme si tu avais besion de savoir ce que tu est par apport a eu.

n oublie pas que ces eux qui le disent ces pas toi, mes j admet que ces genant de l entendre.

mes aussi tu pourais admettre que ces leur droit de le dire et ton droit a toi ces de dire que tu ne les pas car ce n est pas tes tendance.

en plus tes costaux alor une baff et op ils vont arrété lol

ciao sum

soit imprévisible

#1 Posté le par DCF__4028

Sum si tu utilise la variété des comportements

Nous sommes en changement perpétuel.

Les personnes ont leur personnalité propre et fixe, mais en interaction avec d’autres individus, et formant avec eux des systèmes relationnels. Une famille est ainsi considérée comme un système relationnel,un groupe d’amis...

Si l’on observe le fonctionnement de ces systèmes, nous ne tardons à distinguer des « jeux relationnels » répétitifs. Tout système relationnel possède des invariants, des programmations comportementales itératives. Un système relationnel possède des états, des positions, ainsi que des mouvements-types. Le nombre d’états que peut prendre un système est appelé la variété de celui-ci.

Les experts en thérapie familiale ont remarqué que les familles saines possédaient plus d’états différents que les familles pathologiques.

Les systèmes qui fonctionnent bien disposent apparemment d'une meilleure flexibilité et d'un plus grand répertoire de règles, alors que des systèmes "malades", c'est-à-dire très conflictuels, n'ont qu'un nombre réduit de règles, et elles sont difficilement modifiables.

Nous nous doutons que la personne qui a appris à devenir stratégique possède plus de variété que la personne encore trop rigide.

Dans la vie de tous les jours, aussi bien avec nos partenaires qu’avec nous-mêmes, nous possédons une variété faible. Une situation possède une variété 0 quand nous ne savons pas comment réagir ; nous sommes bloqués, sans réponse. La variété 1 se manifeste lorsque, devant une situation particulière, nous ne possédons qu’une seule façon de réagir. La variété 2, est représentée par l’alternative : « Nous faisons ou bien... ou bien... ». Dans les deux cas de figure, nous pouvons être comparés à des robots, juste un peu plus perfectionnés quand la variété est de 2.

La liberté de l’homme dans ses actions commencent à partir du moment où il dispose dans un état ou situation donnés d’au moins trois réponses possibles.

L’avantage est évident. Prenons par exemple une femme qui, lorsqu’on la siffle dans la rue, ne sait faire qu’une chose en retour : hausser les épaules. Elle en devient hautement prévisible. Il s’agit d’un conditionnement simple : je siffle, elle hausse les épaules. Quelle différence existe-t-il avec les animaux de laboratoires ? Vous connaissez l’histoire du rat qui s’adresse à son voisin de cage en disant : « Je ‘ai bien dressé mon expérimentateur : je lève la patte et il me donne à manger ».

Par contre si une autre qui, lorsqu’on la siffle dans la rue, une fois hausse les épaules, une autre fois fait semblant de ne pas entendre, une troisième fois sourit de mépris, une quatrième s’arrête pour voir la tête du siffleur, une cinquième va le souffleter... Pour elle, la vie est plus variée, plus agréable à vivre ; et les siffleurs se méfient car elle leur parait imprévisible. La monotonie de notre vie, comme son nom l’indique : un seul ton, dépend de la variété de nos comportements, laquelle dépend de nous. C’est nous-mêmes qui nous faisons la vie monotone ou pas. Nous sommes monotones et faisons notre vie à notre image.

Devant mon amie, quelque peu envahissante qui n’arrête pas de me demander des services, et se plaint quand j’émets la moindre réticence, je n’avais jusqu’à ce jour que deux comportements : ou bien lui rendre service, ou bien refuser. Dans les deux cas, j’étais perdant, dans un cas les services rendus me coûtaient, dans l’autre je souffrais de voir son air malheureux. Maintenant, je continue à réagir ainsi, mais en outre je possède toute une panoplie de « jeux » nouveaux : je lui demande un service en retour dès le lendemain, et si possible un service plus important que celui qu’elle m’a demandé ; je lui demande pourquoi elle fait cette demande, et lui tient un discours fort long et ennuyeux sur l’intérêt de se débrouiller seule ; je réussis parfois à ne pas répondre, ni oui, ni non ; je lui propose un autre service ; je lui donne l’adresse de quelqu’un qui pourra lui rendre ce service ; je refuse tout en lui faisant un cadeau... Et je remarque une tendance nette chez elle à ne plus rien me demander.

Si tu répondais à ces attaques de plusieurs façons ta gang seraient bien mèlés.

Augmenter la variété de tes comportements aura plusieurs avantages. Le premier sera de paraître plus imprévisible aux autres. Nos intimes nous connaissent bien comme nous les connaissons bien ; et bien connaître quelqu’un n’est-ce-pas finalement prévoir ce qu’il fera dans chaque circonstance de la vie ? Plus nous serons imprévisibles, plus nous échapperons aux manipulations de nos semblables. Si, une fois nous sourions, une autre fois nous insultons, une autre encore nous faisons semblant de ne pas entendre... ils hésiteront plus souvent à nous agresser, ne sachant pas ce qui les attend.

Un autre avantage : grâce à la variété, chacune de nos actions est une action différente. En d’autres mots, la variété de nos programmations comportementales diminuera l’emprise de nos généralisations. Pratiquer la variété dans ses comportements augmentera notre attention aux phénomènes concrets, et diminuera donc l’importance que nous accordons à nos croyances, valeurs, et opinions.

En même temps, nous serons plus attentifs aux comportements des autres. C’est le troisième avantage : augmenter chez nous la tendance à être centré sur les autres.

La dissociation est une technique mentale,est un moyen de s’échapper, mais ça n’est pas une technique utile.

Il est plus facile de voir ce qui est en dehors de nous, on appelle cela dans la vie courante « prendre du recul ». On ne voit pas la montagne lorsque l’on est au sommet.

La dissociation pourrait se définir comme une schizophrénie expérimentale et volontaire ; c’est mettre une distance mentale entre soi-même et soi-même.
Quand je suis dissocié je me vois en train d’agir ; au balcon, j’observe mon double sur la scène. Cette pratique augmente rapidement mes capacités à rester calme en toutes circonstances ; je me sens moins concerné par ce qui se passe si je suis dissocié.

Si tu te dissocie et abaisse ton taux d’émotivité dans tes relations : le principe de non sincérité. Sous ce nom provocateur se cache un fabuleux outil permettant de diminuer progressivement en nous l’importance du Moi, de cet ego toujours envahissant. Le principe de non sincérité nous enseigne à ne pas être concernés par ce qui nous arrive. Nous ne sommes pas concernés, ni par ce que nous disons et faisons, ni par ce que l’autre nous dit et nous fait.

Par exemple, quand mon ami m’agresse, je ne pense plus à l’effet en moi de ses paroles, mais à comprendre d’où lui vient cette hargne envers moi. Je pense à lui. Toute manifestation venant de l’autre est une belle occasion d’en apprendre un peu plus sur lui. Ainsi grâce au principe de non-sincérité je peux dire à l’autre : quand tu parles de moi, tu parles de toi.

La dissociation ou le principe de non sincérité ne sont que des outils externes ; je peux les pratiquer par tactique, ou stratégie et continuer à me sentir nerveux et concerné. Mais, à force de pratiquer le calme, on finit par le ressentir. Comme le dit Pascal : pour croire, il faut d’abord se mettre à genoux. En bout de course, après quelques mois, ou années d’exercices, nous en arrivons au but : le détachement, c’est-à-dire au sentiment intérieur de ne plus être concerné