Bonjour à tous,
Classique mais douloureux... Une construction familiale dans les normes, qui s'écroule dans les normes... On ne sait plus que faire.
Après une satisfaction d'avoir mené sa vie dans le bon sens, les échecs se succèdent sans que l'on arrive à les stopper. Ma fille, un peu plus de 15 ans, enchaîne l'échec scolaire depuis la rentrée en 2nd avec deux tentatives de suicide puis une fugue de quatre jours. Elle est rentrée hier et nous avons tous vécu un enfer. Nous pensons sincèrement avoir amené à nos enfants l'écoute et le discours, le confort matériel maximum, nous sommes conscients de nos imperfections mais faisons de notre mieux pour gérer vie professionnelle (sans trop d'excès) et vie familiale (sans douleurs).
Ma fille dit qu'elle ne sait pas pourquoi elle souffre. Reproche : une maison trop calme. Son amie, d'une famille maghrebine vit dans une cité où bcp de jeunes circulent, dans une maison perpétuellement remplie de monde bons et moins bons où les parents sont seulement parfois présents. Nous avons peur, il faut le reconnaître. Peur comme tous parents de voir notre fille quitter la vie que l'on espérait pour elle, chavirer dans un milieu qui n'est pas le notre où les enfants font se qu'ils veulent, manger, sortir, étudier.. Elle n'a plus envie d'étudier, elle dit nous aimer mais nous prouve en quatre jours sans un message que notre ressentir et moins important pour elle que son désir de liberté. Elle semble plutôt bien dans sa peau en dehors de ces actes extrêmes. Au retour de sa fugue la jeune "brigadier" de la brigade des mineurs nous a demandé de l'autoriser à passer du temps chez cette amie, son seul désir exprimé... Au secours... Elle a pourtant la liberté d'amener cette amie et tout les autres chez nous mais elle ne veut pas de cette "surveillance". Ces autres amies ne l'interesse plus. Chez son amie personne ne contrôle l'activité des ados... Comment peut-on s'en sortir ?