Salut Vivi, j'ai préféré recommencer parce que l'arboressance de la conversation était trop imposante.
Donc, je te remercie pour les livres. Je vais m'y référer si j'en ai besoin.
Dis-moi, as-tu de la difficulté à mettre des frontière entre toi et le monde???
Salut!
Oui, je vais me procurer ce livre dès que possible. Ça m'intéresse toujours d'en connaître plus sur moi-même.
J'ai suivi des courtes thérapies avec des travailleurs sociaux dans mon adolescence et j'ai suivi il y a 2 ans une thérapie sérieuse avec une psychologue que je ne remercierai jamais assez. Mais le gros de mon apprentissage me vient aussi de mes nombreuses lectures... et de ma détermination à m'en sortir!
Bonne soirée!
vivi xxx
Je parle de S'aider soi-même. C'est le même livre je crois et si je me souviens bien Reese l'a lue aussi. Il est très bon. Je te le conseille.
C'est pas grave si tu as mal jugé. L'important c'est la bonne intention et la stabilité. Si tu es capable d'admettre tes erreurs, c'est que tu as déjà du chemin derrière toi.
Question : vois-tu un psy???
Will me parle lui-aussi de Lucien Auger dans son dernier message. Est-ce que tu me parles du même livre? Je ne l'ai pas lu mais je crois bien que je vais me le procurer.
Je n'avais pas toutes les données du problème que tu vivais alors je m'excuse si j'ai mal jugé. Comme quoi j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir moi aussi!
Amitié xxx
Salut!
Oui, j'aime bien quand tu dis qu'une épreuve est une possibilité de se construire, car c'est la vérité. Quand tout est rose dans ta vie, que tu n'as aucun effort à fournir, que tu n'as pas à rechercher toutes les possibilités en toi (ce qu'une épreuve te donne l'occasion de faire), comment fait-on pour se connaître?
Moi aussi, la plus grande part de mes thérapies, je les ai faites moi-même à l'aide de mes lectures. Et j'ai compris que devant une épreuve, quelqu'elle soit, on a toujours le choix: s'écraser devant ou relever le défi.
On est tellement fier de soi quand on a réussi à surmonter l'obstacle qu'on prenait pour une montagne alors que c'était souvent un petit banc de sable en fait. Ça remonte l'estime de soi, ça rend plus fort émotionnellement et ça rend moins craintif devant tout ce qui peut se dresser devant nous encore une fois. Les épreuves sont là pour nous faire grandir si on en comprend le sens...
Amitié xxx
C'est une fait que se ne sont pas toutes les manies qui ont été influencé par cette chose.
Ce qu'elle a vue, c'est une névrose. Une névrose, c'est pas terriblement compliqué à résoudre si tu sais ce que c'est. En fait, c'est souvent un chemin précis à suivre qui est assez standard si on veut. T'as-tu lu Lucien Auger????
Si un jour, tu lui as parlé de ces manies, ça devait être que ça te dérangeait et que tu voulais les régler... Est-ce que c'est vraiment réglé?
Ma psy à moi m'aurait plutôt fait me questionner sur le pourquoi de ces manies. La peur ou la crainte de quelque chose? o.k. Mais de quoi j'ai peur ou qu'est ce que je crains? Comment je peux arriver à faire cesser cette manie? etc...
C'est certain que se poser des bonnes questions s'imposent quand nos comportements dérangent notre vie. C'est la seule façon à mon avis de s'en sortir ou d'accepter une situation. Si j'avais eu ton problème, la solution du psy ne m'aurait pas aidée... Mais chacun est différent et je respecte ça.
Amitié xxx
Je vais de donner un exemple de ce que j'essaie d'exprimer.
À un moment donner j'ai dit à une psy que j'avais des manies comme aller vérifier trois fois si la porte est barrée et plein de truc comme ça. Elle m'a répondu que se que je devais me dire premièrement que ça ne regardait personne d'autre que moi et que je devais me demander si j'avais fait de mon mieux. Si j'avais fait de mon mieux je n'avais pas de raison de me sentir moche, car de toute façon je ne peux pas faire mieux que mon mieux. Et tout le monde est prix par cette restriction.
Voilà, elle a trouvé la solution et moi j'ai fait se qu'elle m'a dit.
Ben, vois-tu, de manière générale, j'ai fait ma propre thérapie en lisant beaucoup de livre.
Voici un extrait de se que j'ai lu:
S'aider soi-même (une thérapie par la raison) de Lucien Auger
Plusieurs livre sur l'intelligence émotionnel dont Daniel Goleman
Plusieurs livres de psychiologie Sociale
Livres sur l'Ennéagramme (personnalité)
Bon, donc, mon but n'était pas de mettre en pratique le théorie, mais de savoir comment prendre les expériences de la manière la plus constructive possible. Comme dans le processus de l'habituation, qui dit que tu dois vivre de petites épreuves courament. He bien après avoir lu ça tu prends les difficultés comme des possibilité de te construire et non comme des embuches. Comprends-tu???
Aussi, le livre de Auger est très utile, car il te confronte lui-même dans son livre sans que tu es aucun effort à faire. En fait, les thérapies cognitives sont bien pour ça. C'est le thérapeutre qui se tappe tout le bouleau. Tu peux essayer toi aussi de trouver tes propres idées irréalites qui doivent être confronté, seulement c'est difficile. Pas éprouvant, seulement désespérant. Mais, pour quelqu'un qui te regarde de l'extérieur, c'est beaucoup plus facile.
Bon, que penses-tu de tout ça???
Je me permets un commentaire car tom message m'intrigue...
Quand on commence une thérapie, c'est normal qu'on se sente mêlé dans nos questions. C'est pour ça qu'on demande de l'aide. Que la psy ait identifié des problèmes, ça va. Mais là où j'accroche, c'est quand tu dis que c'est elle qui a trouvé les solutions!
Selon moi, son travail devrait être de t'aider à y voir plus clair, de te suggérer des pistes de réflexion, mais de devrait pas trouver les solutions à ta place!
Si c'est vraiment comme ça que ça se passe (j'ai peut-être mal saisi ce que tu voulais dire...) je crois que tu fais fausse route. Si ta psy décide que c'est ça ton problème et que c'est ça que tu dois faire pour le régler... elle est où TA prise de conscience?
Si tu ne réalises pas par toi-même où est le problème, tu ne trouveras pas de vraie solution. Ta psy peut t'aider à étudier l'examen, mais c'est à toi à le passer, tu comprends?
Amitié xxx
Si nos cheminements se ressemblent autant, alors, tu pourrais me faire part de quelques démarches que tu as toi-même entreprises.
As-tu réussi à régler quelques problèmes de frontières toi aussi? Lesquels et comment tu t'y es pris?
Bonne soirée!
Amitié xxx
Mon cher Ano,
et bien, tu vois ce message que Vivi a ecris est extraordinaire. Pour tout le monde.
Mais je crois qu'elle repond vraiment a ce dont on parlait il y a quelques jours...remember?
Je ne suis pas arrive a dire ce qu'elle a reussi a dire au moment ou tu en avais besoin. Desolee.
Mais, je pense que ca peut etre tres interessant.
Mieux vaut tard que jamais!
Je t'embrasse fort
Dis-moi ce que toi, tu en penses...
Salut!
Oui, j'ai bien quelques exemples.
1. Auparavant quand on me demandait des services, peu importe ce que je faisais ou avec qui j'étais, comme un petit chien, j'accourais dès qu'on m'appelait.
Aujourd'hui, je rends service si ça me fait plaisir à moi d'abord. Et lorsque que je choisis d'aider quelqu'un même si ça me tente pas vraiment, JE décide du moment et du temps que je vais y consacrer. Je suis de nature généreuse, mais j'ai mis des limites. Les autres ont eu des difficultés à s'adapter et m'ont parfois traité d'égoïste, mais c'était à prendre ou à laisser. En tenant mon bout, je me suis respectée... et fait respecter.
C'est pas grand chose tu me diras, mais j'ai travaillé longtemps à apprendre à me faire plaisir tout en plaisant aux autres. Et cet exemple, n'a été que le début d'une suite de changements plus importants...
Amitié xxx
Salut Bob,
Depuis le temps que j'y travaille, je crois pouvoir t'affirmer que si tu ne trouves pas de réponses claires... c'est que tu ne te poses pas les bonnes questions!
Ne cherche pas les réponses à l'extérieur, elles sont toutes en toi. Ne te demande pas pourquoi les autres sont agressifs ou indifférents et tu vas perdre ton temps à essayer de les changer.
Centre-toi sur toi-même et demande-toi quelle est TON attitude pour inspirer ces réactions chez les autres. Que ressens-tu devant eux, comment te sens-tu? Tu as peur? Tu tu sens victime? Tu te sens agressé? Pourquoi tu ressens ces émotions?
Quand tu te poseras les bonnes questions, tu trouveras les réponses. C'est parfois long car on a tous tendance à accuser les autres ou les situations. C'est dur pour l'orgueuil de vraiment se regarder, de voir qu'on s'est trompé, qu'on a attiré vers nous le reflet de ce que nous sommes à l'intérieur. Mais c'est tellement libérateur!
Amitié xxx
Salut vous autres,
Quand on parle de frontières, on remarquera qu'elles sont toujours plus difficiles à délimiter lorsqu'on est impliqué émotionnellement avec les autres., c'est mon histoire en tout cas!
Par peur de blesser ou de décevoir, on en donne plus qu'on en a réellement envie. On va même jusqu'à se manquer de respect parfois... juste pour plaire aux autres!
Des lectures appropriées, des discussions avec des gens et des thérapies m'ont grandement aidées. Le départ, c'est apprendre à se connaître et décider des limites qu'on ne veut pas dépasser, au risque de déplaire (ça fait partie de la game).
Si vous y pensez, vous retrouverez rapidement plein d'anecdotes où vous êtez vous-même passé par-dessus vos barrières, pour plaire à quelqu'un au risque de vous renier...
Se reconnaître comme individu et surtout se respecter dans ses limites vis-à-vis des autres. C'est, je crois la première étape à franchir. Quand on sait qui on est et ce qu'on veut, notre position devient plus facile à défendre devant nos proches et coule de source pour les étrangers...
Mais je reconnaîs que c'est plus facile à dire qu'à faire...
Bonne journée!
Amitié
Une de mes barrières est que j'ai une certaine peur de blesser qui me ralenti. Comment ta fait pour résoudre ça?????
Pour ce qui est de m'exprimer, de façon générale, je me suis déjà énormément amélioré et j'ai compris la plupart des choses que tu m'a dis. En fait, la dernière chose qui me brime beaucoup, c'est le problème de frontière. En fait, je n'ai pas ce problème avec tout le monde non plus. Il y a des personnes avec qui j'ai plus de facilité que d'autre.
Entk, si tu peux me donner des indications pour m'aider je suis très ouvert.
Ano
Salut toi,
C'est exactement le problème eu j'ai eu à régler. Parce que moi je ne savais pas m'exprimer, ou que je le faisais pas assez clairement, les autres pouvaient abuser de moi assez facilement.
J'en concevais de la frustration parce que je me disais que c'était la faute des autres quand je me mettais les pieds dans les plats.
En thérapie, j'ai travaillé ma façon de m'exprimer. J'ai appris à me connaître et à me respecter... Car si tu te respectes pas toi-même, pourquoi les autres devraient te respecter?
C'est pas facile et le cheminement est long, mais crois-moi, je voudrais pas retourner en arrière. Et c'est normal qu'on parte d'une extrémité pour se rendre à l'autre avant de trouver le milieu.
Ça fait partie de la game, de se tromper et de blesser les autres parfois même si c'était pas notre intention. le principal, c'est de reconnaître nos erreurs et d'essayer de ne pas les commettre encore!
Bonne soirée!
vivi xxx
Ben voilà, les trucs de frontière serait la cause de ma frustrations internes vois-tu. Par exemple, quand quelqu'un devient envahissant ou agressif et que tu n'es pas capable de t'exprimer, he bien tu devients frustré après l'autre et après toi-même. C'est ma psy qui vient de me parler de ça.
Qu'est ce que t'en penses???
Salut Will,
Et toi, tu as des problèmes de frontières? Quels genres?
Amitié xxx
Ben vois-tu, tu viens de décrire parfaitement le problème de frontière. Dans ton cas, il va falloir régler un problème de communication. Connais-tu "Communication efficace" de Linda Adams je crois (pas sûr). Je l'ai lue et il t'irait comme un gant ce livre.
Disons que la manière première de se faire respecter est de s'exprimer. Tout simplement dire se qu'on ressent(pas se qu'on pense).
Que penses-tu de faire ce petit achat à une librairie???
Bonne fin de journée.
Guillaume
Salut Will,
La réponse à ta question est oui, oui et encore oui!!!
Je voulais tellement me faire aimer et je ne voulais tellement pas décevoir que le mot "non" ne faisait que très rarement partie de mon vocabulaire. Pour faire plaisir, ou pour faire ce que je croyais qu'on attendait de moi, j'ai dit oui à des situations qui me font rougir de honte aujourd'hui. Je savais que je devais dire non pourtant et j'en concevais de l'agressivité pour cette personne qui n'en était nullement consciente.
J'en ai voulu au monde entier de profiter de moi. Alors, de soumise, je suis devenue carrément agressive. Je ne laisserais plus personne me manipuler. Sans m'en rendre compte, je suis devenue celle qui imposait, qui décidait pour les autres, qui écrasait... Ma peur de me faire utiliser encore une fois me donnait des arguments de choc et j'ai blessé des gens qui ne me voulaient pourtant aucun mal. C'est moi qui m'imaginait des choses...
Alors que je croyais qu'on me respectait,on me craignait. Alors que j'accusais les autres de ne pas communiquer et de ne pas s'investir, en fait, ils n'avaient pas le choix de se taire. Alors que je croyais qu'on m'aimait, on me supportait ou on me quittait.
Je ne comprenais plus rien. C'était ça la vie: se laisser manipuler pour être apprécié ou prendre ta place et faire fuir les autres? Je me suis torturé l'esprit sans bon sens... On est bien malheureux quand on se pose les mauvaises questions...
Au lieu de continuer à me demander ce que j'avais fait au Bon Dieu pour mériter tout ça. Au lieu de m'user à en vouloir aux autres de ne pas me comprendre, d'abuser de moi ou de m'abandonner; je me suis centré sur moi-même.
À force de réflexions, j'ai fini par réaliser que j'étais en grosse partie responsable de ce qui m'étais arrivé. Pour ne pas déplaire aux autres, je me déplaisais à moi-même... qui d'autre que moi me forçait à être comme ça? Pour qu'on cesse de me manipuler, je me suis mise à écraser les autres... qui avait un problème?
Ça été long et c'est pas encore terminé, mais me questionner moi, chercher comment moi j'en étais arrivé là... j'ai trouvé des réponses... et elles ne sont pas toutes à mon avantage... Ça s'appelle des mécanismes de défense. C'est ça que je travaille en thérapie aujourd'hui.
Encore oui, j'éprouve de la difficulté à délimiter les frontières entre moi et les autres. Je crains encore qu'on abuse de ma bonne volonté ou de ma naïveté. J'ai encore tendance à vouloir m'imposer par crainte qu'on ne cherche à m'écraser. Il faut que j'arrive à cesser de projeter mes angoisses et mon agressivité sur les autres. Ce sont mes problèmes et pas les leurs.
L'expérience est la somme de nos erreurs. Laisse-moi de dire que j'ai beaucoup d'expérience dans plusieurs domaines qui touche le côté émotif!
Bonne journée!
Amitié xxx
