Bonjour, je suis nouvelle sur le forum. J'ai reçu un diagnostique de trouble borderline au printemps et, depuis, je suis en psychothérapie. Pour l'instant, ça ne fonctionne pas du tout car je saute la plupart de mes rendez-vous et je suis très inconstante au niveau des scéances. J'ai même envie de laisser tomber parce que j'ai l'impression que ça ne rime à rien, et que j'en ai marre de déballer ma vie durant 1 heure à chaque semaine. De plus, j'ai l'impression que la psychothérapie n'est pas adaptée pour moi. Mais selon mon psychiâtre, il est impératif que je suive ce traitement. Sinon c'est la thérapie de groupe, sur laquelle j'ai levé le nez car, comme on sait, c'est en groupe... Mon psy, elle m'a prescrit des anti-psychotiques (seroquel) à faible dose pour le traitement de l'anxiété et de l'impulsivité car il m'arrive de me couper. C'est d'abord pour cette raison d'ailleurs que j'ai consulté.
Depuis que j'ai été ''étiquettée'' borderline, j'ai l'impression de ne pas le réaliser, et de ne pas comprendre tout ce que ça peut impliquer.. Je sais seulement que mon comportement est inadéquat, et qu'à cause de ça je rate tout. Je sais aussi que j'ai 0 estime de moi-même, et j'essaie de mon mieux d'arranger ça sauf que c'est inégal, parfois je m'aime un peu et souvent je me déteste profondément. Je connais les changements d'humeur depuis des années, ça date de l'enfance d'ailleurs, et encore aujourd'hui je n'arrive pas à les comprendre. Je suis enjouée et agréable et en l'espace d'un instant je suis tout le contraire, je suis de nature impulsive et plutôt désordonnée. Le résultat est laid: je rate tout ce que j'entreprend ou alors j'abandonne, je me déteste car parfois il m'arrive de vraiment vouloir réussir quelque chose et de m'apercevoir qu'il est trop tard et je me sens impuissante face aux changements de ''bien-être relatif'' à déprime profonde, accompagnée par des désirs suicidaires que je ne m'explique pas et une grave tendance à l'autodestruction ce qui annule toute tentative de réussite mise en place lors de mes moments de ''bien-être relatif''. L'angoisse. Et dans tout ça je me perd, je ne parle à personne de tout ça, pas même à mon psy et je sais que c'est par peur du rejet. Rejet de mes amis, de mes pairs, de mes parents, bordel j'ai même peur du rejet de mon chat!!!
Alors là, ça va pas du tout.. C'est peut-être ça, être borderline.. Mais alors, pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai fait qui fallait pas? Où j'ai merdé? Je veux une vie normale.
Alors dites-moi, vous croyez que cette thérapie de groupe sur laquelle j'ai levé le nez pourrait être bénéfique, même si ça signifie que je doive me faire violence afin d'aller m'asseoir avec de parfaits inconnus et de leur raconter ma vie?????
Dsl pour le récit mais là j'en avais vraiment trop sur le coeur.