bonjour à tous,
je voudrais vous faire part de mon désarroi.. Alors voilà, je commence :
ce matiin, j'avais rendez-vous avec le médecin du travail qui devait estimé si j'étais apte ou non à reprendre mon travail.
Je suis secrétaire dans un service depuis 1989 et après un premier arrêt longue maladie suite à une vie conjugale très difficile (alcool et violence), j'avais repris le travail dans ce service où je ne pensais plus à mes soucis personnels et où je m'épanouissais.Seulement, j'ai été victime de harcèlement moral de la part d'un nouveau chez qui est resté 4 ans et a réussi à faire démission, muter ou virer six personnes. Moi, j'ai rechuté et un nouveau congé longue maladie m'a à nouveau été prescrit par mon psychiatre. Pendant cette période, ce chef a été viré.
J'ai repris tant bien que mal un peu goût à la vie et donc réintégrer mon poste. Malheureuse, ces dernières années ont été très difficiles car j'ai perdu deux frères et ma mère en quatre ans et malheureusement j'ai donc rechuté.
Donc, je dois reprendre mon travail à plein temps jeudi prochain après 1 ans de longue maladie et un mi-temps thérapeutique de 6 mois. Malgré, l'aménagement dans mon service et ma résolution de ne plus penser au passé. J'ai toujours du mal à rentrer dans le bureau, à me sentir à l'aise et à retrouver la confiance en moi et les compétences que j'avais auparavent.
De plus l'accueil n'est pas du plus chaud de la part de mes nouvelles collègues qui savent que je suis encore fragile et en profite pour me mettre en situation d'échec. Je vais donc demander à changer de service dès jeudi.
Donc, je reviens à la viisite de ce matin, le médecin ayant sous les yeux le courrier de mon employeur m'a fait part que soit je reprenais à plein temps ou à mi-temps (avec un demi-salaire) et il m'a fait comprendre que comme je voulais reprendre le travail à temps complet, je devrais plus avoir d'arrêt maladie du tout pendant de nombreux mois et tenir le coup sinon mon employeur me mettrais en invalidité.
Je n'ai que 44 ans, j'ai toujours adoré travailler, je ne suis pas faite pour rester à la maison. De plus, ce serait une catastrophe au point de vue financier puisque je suis seule avec mes enfants , même si j'ai un ami (d'ailleurs, le pauvre, je me demande comment il fait pour m'aimer autant).
Me mettre en invalidité... ce serait m'achever !!!
Je sais que je dois tenir le coup. Mais j'ai peur des réflexions, des jugements, des regards des collègues du travail si je vais travailler complètement déprimée mais si c'est le seul moyen je le ferais même si je dois me bourrer de xanax.
Et puis, pour mes enfants je voudrais leur montrer que je suis encore capable que je n'ai pas autant souffert pour rien. Sinon ce sera la fin.