Je pense que j'aime trop ma psychologue...

Est-ce que c'est normal mais on dirait que j'idolâtre ma psychologue! On dirait que je veux lui ressembler! J'ai toujours hâte d'aller la voir, je la trouve gentille....On dirait même que je l'aime beaucoup et trop. C'est une femme et moi aussi elle a a peu près mon âge... Pourtant je ne suis pas lesbienne, du moins je le pense...
Est-ce que ça vous est arrivé aussi?

Merci

Merci

Merci

Merci

Merci

Bonjour,

Merci

Bonjour

Merci

Bonjour beautedesesperee,

mais mon histoire resemble beaucoup a la votre la seule diference est que moi c est une psychiatre que je vois une fois par mois seulement; et je ne sait pas si avec les psychiatre ont peus parler de se sentiment que l ont a pour eux; moi je n ose pas car j ai un peu honte , mais se qui me bloque le plus c est qu elle le prenne mal et que de se faite elle veut plus que l ont se voient ;et ca je ne veus surtous pas meme si j en souffre je le prefere que de risquer de ne plus la voire qu en penser vous

J'entretiens un rapport particulier avec mon psy...

Comment qualifier notre relation ?
Nous sommes proches l'un de l'autre. Nous nous appelons par nos prénoms, mais le vouvoiement est de rigueur.
De part mon métier, j'ai découvert une grande partie de sa vie, et toutes ses coordonnées (adresse, tel prof et domicile et même mobile..).
Il n'a pas tjs été content que je le sache, mais cependant, il comprend mon besoin de me sentir égale à lui.
Notre rapport n'est donc pas "médecin-malade".
Je me livre à lui, et j'ai BESOIN de savoir à qui j'ai affaire. Pour anecdocte, il m'a avoué que lui même en étant étudiant avait eu la même démarche que moi concernant ses professeurs !!
Notre relation est basée sur le respect. A savoir que je respecte son intimité. Il ne me viendrait pas à l'esprit d'aller le voir chez lui, de l'appeler sur ses lignes fixes ou autres.
J'ai confiance en lui, je l'aime et je le lui dis. Je sais qu'il ne me juge pas, parce que l'affection que j'ai pour lui, est le transfert de l'amour que j'aurais eu pour mon père.
Je vis mon complèxe d'oedipe avec lui, et je progresse lentement.

Bref, je dis facilement aux gens que j'affectionne que je les aime, parce que simplement, je fais une distinction entre aimer et être amoureuse.
J'aime mon psy, je le respecte, je ne veux pas nuire à sa vie de famille et je sais qu'en retour, il m'apprécie pour ce que je suis. (une patiente mais PAS malade .... Grrr :wink: ).

Parfois il m'appelle, mais jamais lui directement. C'est le secrétariat qui m'appelle et qui me passe la conversation.
Sauf hier, car j'étais en crise, j'avais pris des cachets, il m'a reçu en urgence et pour être sur que je vienne au rendez vous, il m'a dit qu'il me passerait un coup de fil pour me "reveiller" parce qu'avec la dose que j'ai prise, j'aurais pu faire ma nuit. (en fait, j'ai pris des cachets en début d'après midi).

Pour l'instant, je n'envisage pas ma vie sans lui. Et pourtant il n'est pas question que je fasse la mienne avec lui !!!
Ca fait presque 2 ans qu'il me supporte. J'ai bcp de tendresse et de respect pour lui.
Je connais son âge et sa date anniversaire, et j'ai trouvé quoi lui offrir donc pour le mois de juin.
Ce sera un livre, un cadeau pas trop personnel, ni trop impersonnel.
Un livre psy qui traduira mes douleurs. Je ne veux pas entacher son intégrité, ni trop sâlir la mienne.

Sinon, il accepte aussi de communiquer avec moi par mail, lorsque je sombre et que je me mets en danger.
Il est vraiment exceptionnel et se met à mon niveau. Comme je ne veux pas de rapport médecin-malade, il signe ses mails de ses initiales. C'est une façon neutre, qui me convient tout à fait.

Voilà, je pense que trouver un bon psy, est celui qui tient compte de vos douleurs sans les occulter.
S'il lui arrivait de me lire, sachez Albert, que je vous renouvelle toute ma reconnaissance, et tout mon attachement.

A bientôt.

Bonsoir,

Je suis nouvelle sur le forum. J'ai lu vos échanges et je les ai trouvé très pertinentes. Je crois personnellement que l'on puisse tomber en amour avec un psy. Est-ce mal de tomber en amour? Non au contraire c'est une très belle émotion lorsque partager. Est-ce sain pour nous de tomber en amour avec son psy? Je ne crois pas. Car c'est entendu dès le début que nous sommes en thérapie pour travailler une problématique. Nous sommes d'humain à humain dans une pièce ou l'intimité s'installe. Que ce soit deux femmes ou hommes cela ne fait pas de différence. La question que je me pose est: '' Est-ce que nous sommes vraiment en amour ou si l'amour envers ces personnes sont dû à l'intimité que nous partageons?'' J'ai développer une belle relation avec ma psy mais je me suis concentré sur le travail que j'ai à faire sur moi. J'ai un amour particulier pour elle mais pas de désir.

Je vous remerci vous lire m'aide à mieux comprendre.

Salut Nieve,

Eh bien j'ai EXACTEMENT le meme probleme que toi... Je ne sais pas quoi faire pcq contrairement a toi, je n'ai pas le courage de parler a ma psy :? J'ai l'impression que ce n'est pas normal, je l'aime troop!!! et elle me dit souvent que c'est different avec moi, la dinamique n'est pas pareille et me fait souvent des compliments!!! Desfois elle me parle d'elle, de sa vie privee, elle dit qu'elle ne fait jamais ca avec les autres, mais qu'avec moi c'est different...je voudrais tout savoir d'elle meme si je n'ose jamais lui poser de questions directement, j'essaie de deduire par moi meme en rassemblant tout ce que je sais d'elle pour trouver mes reponses... Je suis meme allé sur 411 canada pour savoir ou elle habitait.. je suis pas une detraquee, meme que je suis la premiere a trouver mon comportement etrange et malsain.. Bref, je voudrais savoir Nieve, comment as-tu fais pour te "separer" de la tienne? car au debut tu disais que tu ne voulais pas.. et moi je devrais quitter la mienne bientot car je change d'ecole et des fois j'y pense et je me met a pleurer... je ne veux pas la perdre, je l'aime trop...

Tu ne me crois pas quand je te dis que cette difficulté, si tu ne l'affrontes pas avec un psy, c'est avec une ou des personnes de ton entourage que tu la vivras?

Ca peut faire beaucoup de dégâts, car au lieu de te comporter avec certaines personnes à cause de ce qu'elles font, tu te comporteras avec elles selon ce qui reste en toi de pas digéré, de pas compris... c'est très perturbant pour l'entourage. Je connais plusieurs personnes qui ont perdu plusieurs amis et ont de grosses difficultés relationnelles à cause de ce genre de choses.

Alors que si on va comprendre de quoi il s'agit en thérapie, là, on peut s'en défaire. Ca ne te fait pas envie?

C'est dommage d'avoir changé???
Je suis assez d'accord avec votre psy, et le fait que cela recommence vérifie ses dires: c'est quelque chose que vous avez à régler. Vous le voyez bien, tant que vous ne le ferez pas, ça ressortira. Et si vous n'allez pas vers un psy, ça risque même de ressortir sur une ou des personnes de votre entourage... je pense que vous savez que c'est bien plus sécurisé de le faire avec un psy :) :) :)

Alors courage!

Etant moi-même en thérapie (avec une excellente psy!), et ayant connu le même genre de problème avec d'autres personnes (une ancienne psy dans le passé, des profs, hommes ou femmes d'ailleurs), je peux simplement te dire que tant que tu n'as pas pu accepter ton ressenti (je sais à quel point c'est difficile d'accepter ce qu'on ne comprend pas!), et que tu n'as pas pu en parler avec quelqu'un d'ouvert, de chaleureux, neutre ou bienveillant (un psy, et dans ton cas, je crois qu'une femme pourra mieux t'aider à dépasser ta difficulté), tu risques chaque fois te revivre et de transférer ces sentiments "gênants" (pour toi!), dans la relation thérapeutique.

Comme l'ont déjà dit d'autres personnes, cela n'implique pas nécessairement que tu sois ou que tu aies des tendances homosexuelles. Ressentir de l'affection pour une autre femme, peut-être même ressentir un besoin de contact, de tendresse physique, ce n'est pas tout à fait la même chose, que de vouloir avoir une relation sexuelle avec la personne...Comme je te l'ai déjà dit, tu as peut-être un besoin d'affection qui n'a pas été satisfait, dans ton lointain passé..

Alors, Nieve, ne sois-pas trop sévère avec toi-même, vis-à-vis de tes émotions. je te souhaite de trouver la personne (ça peut être ta psy, c'est sa fonction!) qui te permette de dépasser tes peurs et de te faire grandir. Et alors, tu verras, tu pourras être totalement toi-même aussi avec d'autres personnes.

Courage, parce que le processus est lent, mais ça en vaut la peine. Ne lâche pas. Je pense à toi. Moonbeam

Bonjour Nieve,
Pourquoi un tel transfert ? On ne peut pas vraiment dire, et encore moins sans te connaître. Mais à la manière dont tu parles tant de sa gentillesse, il faut croire qu'elle a une attitude très ampathique, ce qui est probablement lié à un besoin de ton côté, peut-être nécessaire pour te soutenir dans ton effort thérapeutique. Peut-être ne te souviens tu pas d'avoir pu être en relation avec quelqun sans te sentir aucunement jugée, sanctionnée, voire rejetée. Une simple prise en compte de ce que tu es, qui tu es, et ta mise en valeur est peut-être bouleversante pour toi.
Effectivement cela constitue alors une forme de reflet de toi, susceptible d'exercer une réelle fascination. Et la dimension érotique est alors logique.
D'autre part, si tu es en mesure d'instaurer une telle relation transférentielle, c'est sans doute que tu perçois une solidité de son côté, qui te permet de t'y risquer (vois combien cela est impossible pour notre amie qui se sent menacée face à "son thérapeute" !): elle assure la sécurité de cette affaire. En tout cas je l'espère.
Une fois que tu auras dépassé cette période, tu en seras probablement amusée.

Bonjour,

Le transfer peut être de tout type : amoureux, haineux, ... Tout cela est bien normal. Ce serait trop long à expliquer mais grosso modo, il se joue (ou plutot se rejoue) avec le thérapeute des expériences de notre passé qui sont restées bien tranquillement dans notre inconscient et qui se révèlent lors de la thérapie.
Ce lien la en réalité ne concerne pas le thérapeute mais une autre personne qui est visée en la personne du thérapute (déplacement). Mais inutile de chercher seule qui est cette personne car il s'agit peut-être d'une relation très ancienne. Je vous conseille d'en parler avec votre thérapeute (si vous le pouvez) afin de dénouer tout cela.
Quoiqu'il en soit que représente la thérapeute? Une personne non accessible? Un interdit? ... C'est sur la relation qui s'est nouée qu'il faut réfléchir je pense et non sur la thérapeute elle-même.
J'espère que je n'ai pas été trop flou!
En tout cas bon courage et pas d'inquiétude (c'est le processus de la thérapie qui veut ça) ;-)

Bonjour Nieve,

eh bien je me demandais si tu me boudais... :wink:

Mais oui, si c'est plus que platonique c'est normal et cela même si tu es une femme et qu'elle est une femme. C'est très courant même si c'est difficile à avouer. Souvent aussi, en thérapie, ça reste inconscient.

Je ne sais pas pourquoi tu fais un transfert comme ça avec ta psy... j'ai lu un jour qu'un analysant (entends un patient) avouait à son psy (homme) un transfert du même genre que le tien, le psy n'avait pas l'air choqué mais à souligné le fait que son patient n'avait eu une enfance très facile. Je ne sais pas si pour autant on peut à chaque fois faire le lien.

Et toi qu'en penses-tu de ton lien à elle? 8O

Je lui dit que j'aimerais maigrir et que c'est mon obsession et lui me repond que c'est un homme et qu'il ne veut pas que je maigrisse car sur le point de vue sexuelle et de son attirance je riquerai de plus plair.

tout à fait déplacé :evil:

il me parle trop souvent de "sexe" a mon gout chaque fois que je vais le voir il me demande si je suis épanouïe au lit.
Est ce normal?
Quel rapport avec mes troubles du comportement alimentaires?

là, par contre, il y a un lien certain, mais il faut à chaque patient le temps de le découvrir dans sa propre histoire et sa propre thérapie. Et il me semble qu'il te brusque trop, puisque toi tu ne vois pas encore où il veut en venir. Certains psy ont des méthodes un peu plus "secouantes", alors que d'autres laissent le patient faire son cheminement (c'est le propre de l'analyse d'ailleurs). J'ai quitté tous les psy qui me balançaient, dès les premières séances, des vérités que je n'avais même pas envisagé (j'en ai testé quelque uns il y a quelques années, suite à une dépression réactionnelle après un décès).
Dans les grandes lignes les problèmes alimentaires sont liés au corps, à la perception de son corps, à l'oralité, et à la sexualité. C'est je crois, même, intimement lié. Et les effets d'influence réciproques, existent, même s'ils ne semblent pas évidents en première approche.

Mais cela n'excuse en rien le comportement de ton psy.

alissonpalacz,
je confirme ce que dit hedwige, ce n'est pas normal et tu ferais mieux de ne pas supporter ça!

Bonjour Nieve,

alors c'est bien cela, tu es amoureuse de ta psy et ce n'est pas simplement que tu l'aimes trop! C'est tout de même différent.

La différence c'est que lorsque tu dis "je l'aime trop" tu laisses entendre un amour de type "platonique" alors que se dire amoureuse relève d'un lien qui va plus vers l'érotisme voire le sexuel.

Mais que cela ne te choque pas. Ça aussi c'est normal et ça fait partie du transfert et ça ne veut pas dire que tu es homosexuelle...
C'est vrai que ça parrait paradoxal mais je tiens à te rassurer sur ce point, il n'y a rien d'anormal à cela. Ça se vit dans le contexte thérapeutique et ça ne transpire pas dans la vie réelle!

Et toi qu'en penses-tu de cela?

Salutations

Bonjour Alissonpalacz,
L’attitude de ton psy n’est absolument pas normale, et je ne peux pas assez te conseiller de changer de psy le plus vite possible. Sincèrement, je suis choquée de ses réflexions déplacées et qui n’ont RIEN à faire dans une psychothérapie !
Comme tu l’as toi-même très bien perçu, ses commentaires ressemblent plutôt à
des propos échangés dans un bar qu’à une interprétation concernant ton problème.
Crois-moi, Alissonpalacz, comme toi, j’ai été en thérapie pour des problèmes de comportements alimentaires, et ça ne se passait pas du tout comme ça ! Je racontais mes symptômes et les sentiments qu’ils provoquaient en moi, et lui essayait de raccrocher ce que je lui disais à des souvenirs du passé.
Bonne chance, et donnes des nouvelles si tu le désires
Hedwige

moi au contrair je n'aime pas mon psy je vien le voir pour trouble de comportements alimentaires.
C'est un homme bien entendu et je me sent tres mal a l'aise je le vois me déshabiller du regard avec ses petits yeux pervers alors maintenant je porte que des gros manteaux et quand jarrive dans son cabinet je le garde sur mon dos
Je lui dit que j'aimerais maigrir et que c'est mon obsession et lui me repond que c'est un homme et qu'il ne veut pas que je maigrisse car sur le point de vue sexuelle et de son attirance je riquerai de plus plair.
il me parle trop souvent de "sexe" a mon gout chaque fois que je vais le voir il me demande si je suis épanouïe au lit.
Est ce normal?
Quel rapport avec mes troubles du comportement alimentaires?

Bonjour Nieve,

parce que pour toi si ta psy avait été un homme qu'est ce que ça aurait simplifié?

:D

ce n'est pas grave que tu ne t'en rappelles pas, tu as pu aborder ce sujet avec elle et c'est déjà très bien. La situation va sans doute durer quelques temps mais il ne faut pas s'en inquiéter.
Comme je te l'ai dit, je crois bien que de mon côté j'ai carrément fantasmé de me marier avec mon psy (!!!) :D hé oui, mais à présent même s'il continue de m'aider, j'en suis revenue... et tout va bien!

Ne t'inquiète pas :)

Bonjour Nieve,

je sais que c'est difficile! Et en plus c'est vrai: C'EST difficile.

Mais il faut croire qu'il en ressortira quelque chose de positif, en tout cas je te le souhaite!

Elle comprendra j'en suis sûr.

Raconte nous ensuite tes progrès, c'est aussi important de parler de ces moments où quelque chose de bon s'est passé.

A bientôt

Mais je n'ai jamais dit que c'était agréable à vivre!

Cela fait partie de la thérapie et comme d'autres choses, ça peut être très désagréable à vivre.

Mais il ne faut pas oublier que c'est un passage vers un état où globalement tu te sentiras mieux. VRAIMENT MIEUX :) :) :)

Rebonjour, Nieve!

Je pense aussi que ce serait bien pour toi si tu pouvais parler de ton ressenti, avec ta psy. Elle pourra t'aider à voir clair dans tes émotions et tes sentiments, d'une façon calme, sereine, sans te faire du mal.

Il se peut aussi, et il n'y a rien d'anormal à cela non plus (je me suis un peu rendu compte de ce que tu as vécu, à travers tes messages), que tu aies besoin d'affection et que tu la recherches auprès de la personne avec laquelle, pour le moment, tu te sens en ce moment, le plus en confiance.

Si c'est le cas, tu devrais le lui dire, je crois. Elle est là pour t'apprendre à ressentir à gérer et à vivre (un jour, avec d'autres personnes, je l'espère pour toi), TOUTES tes émotions (même les "difficiles")

Courage, ce n'est qu'un moment difficile, mais après, tu te sentiras bien mieux. Et le courage, tu l'as puisque tu as déjà entamé une démarche thérapeutique.

Tu peux toujours, si tu le souhaites, partager tes peurs, tes doutes et tes rêves avec nous. Parler, ça fait du bien... :wink: Moonbeam

Chère Nieve,

je pense qu'en effet c'est une bonne idée. Ne te fais pas de soucis elle ne va pas être très surprise. C'est très commun cet attachement pour les psyquelquechose

Mais dis-moi tu n'aurais donc jamais entendu parler de transfert?

Salutations

c'est vrai que c'est une bonne question ça :)

ceci dit je pense encore que c'est TOUT A FAIT normal. Moi j'ai voulu pendant plusieurs mois me "rapprocher" de mon thérapeute... mais ça passe! ça fait partie des étapes importantes de la psychothérapie.

Je ne veux pas en dire plus, c'est ta thérapeute qui pourra le mieux trouver les mots pour t'expliquer ce qu'il se passe et te rassurer sans doute. Je sais que c'est délicat, mais n'hésite pas à poser la question. Elle est formée pour cela aussi.

Bon courage!

Bonjour Nieve,

je me demandais et que dit ta psy de tout cela (de ce que tu ressens pour elle, etc.)?

Salutations

c'est tout à fait normal :)
et ça signifie sans doute que la relation thérapeutique est bien établie.
Il viendra sans doute un jour où elle t'énervera.

Je suis sûre que nous sommes bien nombreux à être passés par là! :)

en ce qui me concerne je l'aime bien,mais de trop non et pour l'attachement c'est normal :wink: je la considére comme une amie .

Bonjour Nieve!

Les questions que tu te poses sont tout à fait normales. Au fait, est-ce ta première expérience avec un psy? Avec une femme psy?

Il est normal au cours d'un échange entre un thérapeute et toi-même, de ressentir des émotions nouvelles, parfois fortes, parfois difficiles à comprendre et à interpréter. Rassures-toi, il n'y a rien d'anormal à cela.

A certains moments de la relation thérapeutique, la dame en face de toi va représenter ton idéal féminin que tu vas selon les circonstances, apprécier très fortement, ou au contraire, rejeter. Ce n'est pas de la personne dont tu t'éprends en fait (ça y ressemble parfois très fort, je sais), ou au contraire, dont tu vas vouloir à un moment ou à un autre, t'éloigner : c'est de l'image de toi-même qu'elle te renvoit. Elle est le miroir de tes peurs, désirs et le reflet des tes émotions.

Elle peut aussi, au fil de tes entretiens, représenter une figure maternelle douce ou autoritaire, ça dépend de ce que tu vis, toi. Cela soulève souvent chez le consultant, des sentiments contradictoires;

N'oublie pas que ta psy peut entendre tes désirs et tes peurs, elle se mettra totalement à ton écoute pour cela et elle te répondra...comme un psy. Elle restera en principe, toujours bienveillante et neutre, car ce n'est pas vraiment elle qui est en question, tu le sais maintenant.

Moi-même, je suis en thérapie depuis 4 ans avec une dame compétente et fort humaine. J'ai appris à dire et à vivre des émotions, des ressentis souvent douloureux et difficiles (en pleurant, en me mettant en colère souvent). Après tout ce temps, au-delà de la thérapie, nous avons l'une pour l'autre une profonde estime qui durera lorsque les entretiens se clôtureront. Notre relation est strictement thérapeutique.

Je te souhaite beaucoup de force et de courage pour perséverer. Je pense que si tes émotions se libèrent déjà, c'est que la thérapie a de bonnes chances de réussir. Ne crains pas... :wink: Moonbeam